—C'est presque une position sociale de ‘nos jours, de parler français à la perfection-—J. Novicow.

Organe offciei de l’Assoctiation Canadienne Fra “DIEU ET PATRIE”

nçaise de l'Alberta

L'apostolat de la presse est néces-

gaire au même titre que l’école, puis-

que la presse, c'est l’école des adultes.

—Cardinal Andrieu.

No 28

Vol. VI. EDMONTON, ALBERTA, LE 16 mai 1934

DOLLARD JEUDI PROCHAIN. LE 24 MAI

Programme des fêtes.organisées par l’A.C.J.C. d’Alberta

| À Saïnt -Joachim

Tous les jeunes canadiens et les jeunes canadiennes-françaises assis- tent à la messe dans leur paroisse et communient pour la jeunesse du Canada.

Le matin.

(Salle paroissiale) Séance de l’A.C.J.C.

Le soir, à 8 heures.

Tous les jeunes canadiens-français sont invités à se joindre au grand ralliment en l'honneur de Dollard. Parmi les numéros les plus impor- tants au programme, vous aurez:

“La Mission de lAC.J.C. dans l'Ouest Canadien”. par le R. P. Le- vasseur, O.M.I.

Faire Face avec Dollard!

par le R. P. Henri Schelpe, S.J.

Invitation cordiale à tous les jeu- nes canadiens et les jeunes canadien- nes d'Edmonton et de toutes les pa-

Jeunes gens et jeunes filles, n’ou- blions pas, ce matin-là, de prier pour la jeunesse afin qu'elle devienne fer- vante, pure et aimant le Sacrifice.

Au collège des Jésuites . L'Après-midi: à 2hrs

Fête champêtre: Amusements, jeux, rafraîchissements, Balle-moile, ten- nis.

Partie de balle: Le Juniorat St-Jean contre le Collège des Jésuites. roisses environnantes.

Concours; courses de tous genres Les Avant-Gardes, spécialement

À 4 heures: démonstration patrioti- 1 sont invitées à venir en groupes célé- que pour Dollard. brer leur héros National, Dollard. Allocution des délégués, chants ca-l À jeudi prochain! nadiens. Le Comité des Fêtes de Dollard

Le concours de français

Nos généreux donateurs.

Nous publions, cette semaine, une première liste des per- bonnes qui ont répondu si généreusement à notre appel. Nous les remercions on ne peut plus cordialement de leur géné- rosité. Nous espérons qu’ils auront beaucoup d’imitateurs. Nous lançons donc ici un appel à toutes les personnes de bonne vo- lonté pour leur demander de souscrire, dans la mesure de leurs moyens, au fonds du concours de français. Au nom des petits franco-albertains, nous les remercions d'avance, bien sincère- ment. Le secrétaire du comité du concours.

Cercle de l’A.C.F.A. de Beaumont

Mile Maria Girard, Nicolet, P. @ 200 | Entre la plupart des grandes puissances. Partout Mile Maria Girard, Nicolet, P. Q. es B yolumes| ©! renforce les armements. L'opinion à Genève— La Ligue d'Activité nationale, No 16. 5500! Quelques chiffres intéressants. Constrhctions. District scolaire de Végreville, (St-Martin)....................… S5.00

M. Achille Dumont, Tangent, Alta... 81.001 GENEVE— Dans les récents développements survenus dans District scolaire Ste-Ciaire, Lamoureux, Alta... 82.00 |1eS grandes capitales de presque toutes les grandes puissances,

EE

Les artistes dont les noms suivent sont entendus chaque semaine, le mar- di à 6 heures, P.ME, sur le réseau national de la C. C. R. Ce septuor est sous la direction de M. Fernand Darimont. Rangée d’arrière, de gauche à droi- te: Fernand Darimont, directeur; Ernest Côté, annonceur; W.-G. Bryson: contrebasse. Asis: Dennis Clayton, piano; Tom Gardner, premier violon;

Une nouvelle course aux armements

mm

Alexandre Nicol, premier violon; violon; William Wayman, violoncelle.

Les personnes qui assisteront à la séance donnée dimanche prochain par les élèves du Collège des Jésuites auront le plaisir d'entendre ce fameux:

septuor exécuter plusieurs pièces musicales de choix.

Le bill des débouchés

Le septuor “Violons et violoncelles”

EE

a

Le ministre de l'Agriculture a proposé plusieurs chan- gements au bill “51”: Définition plus exacte des “produits naturels”. Droits et péages, etc.

OTTAWA— Le gouvernement & amendé en plusieurs endroits, son

Albert Holt, second violon; W.-J. Hendra,

L’union de six provinces

Le député de Victoria veut l'union des trois provin- ces de l'Ouest

OTTAWA.— Une union législative des trois provinces des Prairies afin de réduire les frais administratifs en ce pays, à été recommandée à la Chambre des Communes, par M. D'Arcy Plunkett, député conservateur de Victoria. “Et il serait opportun”, ajouta ce député, “d'appliquer la mé- me chose aux trois provinces mariti- mes dans l’est du pays”.

“Les Canadiens ont été sur-gouver- nés”, dit M. Plunkett au cours de la discussion du budget. “Si l'on ne fait rien pour réunir le Manitoba, nous les verrons continuellement venir à Ot- tawa et frapper à la porte de l'ar- gent”.

La suggestion du député de Victo- ria ressemble à celle qui fut faite il y a deux ou trois ans par le premier mi- niste John Brocken, du Manitoba, et qui eut son écho à la Chambre, il y a quelques jours, dans un discours de M. 9J.-S. Woodsworth, chef de la F. C.C.

00————

Un grand désastre

Enormes dégâts causés par t| le débordement de la Ri- vière de la Paix.

FORT CHIPEWYAN.— Les trap- peurs et commerçants ont commen- cé, vendredi, à réaliser les dégâts cau- sés par le débordement des eaux de la Rivière-de-la-Paix qui roulent en volume énorme vers le lac Athabaska.

Des dommages aux constructions et aux routes ne constituent qu'un as- pect de la situation. La vie animale & ‘été tellement éprouvée que les trap- peurs calculent que pour des années à venir ils perdront leur temps dans ce district.

été amendé

personnes engagées dans la produc-

tion du produit réglementé. L'office La rivière avait atteint un niveau

Gouvernement de Québec... 4 volumes Le gouvernement frANÇAÏS ss 1 médaille Lieutenant gouverneur de Québec 2 médailles Le gouvernement français, (par l’entremise du consulat fran- çais à VANCOUVEr) se snsssrnsnreerseeneenres 20 volumes

M. le chanoïne J.-B.-C. Archambault, séminaire de Saint-Hya- ginthe inner

M. D. Raymond, 360, rue St-Jacques, Montréal, P. Q M. Y’abbé Horace Bellerose, Montréal, P. Q-: S. H. le juge Fernand Roy, Québec District scolaire Pontiac, Legal, Alta R. P. Jean de Capistran, O. F. M. Edmonton-nord M. le chanoine Emile Chartier, Université de Montréal....55.00 Monsieur Guy Montreuil, Québec

les hommes d'Etat veulent voir des indices que la course tant redoutée aux armements bat son plein, actuellement.

De partout arrivent des rapports que les nations bouclent Ge nouveau leur armure et que chaque branche de leurs ar- mements sur terre, sur mer et dans l'air est renforcée.

A Londres, sous une apparence de placidité, on entretint des

qd rem eme mr

83-00 Icraintes sérieuses sur l'avenir, la France a annoncé de nouvel- FoDE $9.00 |jes précautions; l’ouest russe aiguise ses griffes et ses dents; frrestiris ni esie es 2. Û é s raité i :

82.00 | j'Allemagne se révolte contre les clauses du traité de Versailles; l,4,1e. miel, tabac, bois et tous les au- PE POI PE EN EE $5.00 |—e Japon augmente ses armements,

les Etats-Unis s’occupenÿi

bill No 51, créant un office des dé- bouchés commerciaux pour les pro- duits naturels. Le premier amende- ment définit avec plus d’exactitude ce qu'il faut entendre par produits naturels dont la mise ou vente ou 4e commerce peut être reglémenté: les animaux, viandes, oeufs, laine, pro- duits laitiers, grains, graines de se-

\mence, fruits et leurs produits, légu- | lement contenue dans l ne £ mes et leurs produits, produits de l'é- i d'une province, ce sera

tres produits naturels de la forêt, a

pourra agir ainsi, soit en vertu de la loi fédérale, soit en vertu des lois provinciales. L'office fédéral pourra aussi commissionner les bureaux 1o- caux de recueillir ces frais et péages. Ces frais et péages constitueront des dettes envers l'office, dettes légale- ment recouvrables. Lorsqu'il s'agira d’une région tota- les limites l'office pro- la loi. Les amendenÿents portent égale-

vincial qui administrera

neennnenenneneennntses $5.00 | de leur flotte et de leurs forces aériennes, et l'Italie parle de me 4 volumes |j1 modernisation et du développment de ses forces armées.

la mer, des lacs et rivières et toute | ment sur les enquêtes sur l'écart des denrée ou breuvage, entièrement OU | prix et les droits du parlement. A ce

Ici, en ce centre international, les observateurs attribuent la

M A ee D 85.00 |situation à deux choses principalement: l'impuissance de la | M, Georges Bouchard, député de Kamouraska, Qué. 4 volumes |France et de l'Allemagne à s’ent

endre sur les armements, et les

a L â : A M. l’abbé EL. Pineault, Montréal, P. Q. 85.00 |incertitudes relatives à la politiques du Japon en Orient.

pr. Fabbé Etienne Blanchard, p. s. s. Montréal, P.Q. 10 volumes District scolaire L’abbé, Morinville, Alta

M. le docteur J.-B. Prince, Montréal Cercle de l’A.C.F.A. de Calgary

On cite des chiffres pour démontrer que l'esprit du réarme- ment se manifeste depuis plusieurs mois. La France, en trois ans, a augmenté ses forces de 65,000 hom-

l ë A PRET: RÉSSLERERE manufacturé ou dérivé ! dernier propos, on ajoute une section

de tout produit qui peut être dési-| vingt-deuxième qui se lit ainsi:

gné par le gouvernement en son Con- seil selon les termes de cette loi.

On notera que cette définition est beaucoup plus spécifique que celle que l'on donnait des produits naturels dans le texte original du bill.

DROITS ET PEAGES

“S'il est trouvé que le parlement a outrepassé ses pouvoirs dans la mise en vigueur d'une ou plusieurs provi- sions de cette loi, aucune autre pro- vision de la même loi ne pourra être considérée comme inopérante ou ul- tra vires.”

$5.15 mes en employant des civils pour faire du travail autrefois ac-

ee mt

Un important amendement à la loi des banques

C0 hommes en prolongeant la durée du service obligatoire. L'Allemagne a augmenté de $268,000,000 à 5358,000,000 son budget naval et militaire de 1934, et celui de l'aviation de $28,-

s : d'assaut naziste.

A l'avenir, les directeurs de banque ne pourront plus assister aux .assemblées l’on discutera de prêts 000 en l'espace de deux ans.

à des compagnies qui les intéressent.

OTTAWA.— D’après la nouvelle loi des banques, les direc- teurs ne devront plus prendre part aux assemblées au cours des- quelles le bureau de direction prendra une décision sur l’oppor-

. tunité de faire des prêts à eux-mêmes ou à des compagnies dans lesquelles ils sont intéressés. -

La question des dettes des Soviets

compli par des soldats, et elle songe à grossir ce chiffre de 125,- | que l'office puisse établir un fonds

La Russie a porté le nombre de ses soldats de 562,000 à 678,- ; , (La récolte de blé

Le bill est amendé de façon à ce| L'intention du gouvernement est

; , : visible. Lors même que l'on pourra séparé relativement à tout projet de| mettre en doute la validité de cer-

règlementation et dans ce but il peut] taines clauses, il désire que les autres imposer des frais et péages pour la|clauses soient considérées comme ay- mise sur ie marché du produit, et des| ant été séparément et indépendam-

090,000 à 84,000,000. Elle a aussi affecté $100,000,000 aux troupes | charges et péages seront payés par les] ment mises en vigueur | |

Entre l’Autriche, l'Italie et la Hongrie.

. | sera moins forte

ROME. Un accord économique italo-austro-hongrois vient d’être con- clu. L'accord est basé sur des droits réciproques et de préférences, et il est entendu que les trois pays achète- ront des quantités déterminées de certains produits. L'Autriche et l'Ita-

Dans le monde.—Par suite

de la sécheresse.—La de- | mande sera forte sur le marché mondial.—A la conférence de Londres.—

Le comité des banques a pris cette décision hier et l'étude de la loi des banques progressa rapidement sous la présidence du T. H. R.-B. Bennett, qui remplacçait l’honorable M. Rhodes au

La Russie et les Etats-Unis ne s’entendent pas. La ré-|, pétition de ce qui se produisit à Moscou. Paris et Londres. Des contre-réclamations russes. .

fauteuil. C’est le Premier Ministre lui-même qui à proposé l’a- : ti ed ete tre la R mendement pour défendre au ; WASHINGTON.— Ce qui se produisit il y & quelques années enûire la tus- Pp X directeurs des banques de voter sie, la France et l'Angleterre est à la veille de se produire entre la Soviétie

sur les questions qui les intéressent personnellement.

Un amendement pour défendre aux banques de prêter de |Russie soviétique,

l'argent aux spéculateurs a été rejeté bien que le Premier Mi- nistre Bennett se soit prononcé en faveur de l'amendement en

et les Etats-Unis. I1 y à dix ans, la France et l'Angleterre reconnurent la mais la question des dettes entre ces pays ne fut pas rè- glée et les négociations qui ont été faites, par la suite, n'ont abouti à aucun résultat.

Le procureur des Etats-Unis, M. Commings, vient de proclamer la Soviétie

déclarant que le crédit bancaire ne devait pas servir aux fins en défaut. L'ambassadeur russe a protesté parce que la Russie, dit-il, n’a pris

de la spéculation.

M. Coote, député de McLeod, qui avait proposé cet amende- ment a combattu fermement pour le faire adopter et le Premier Ministre a déclaré que le gouvernement étudierait cette question.

NEW-YORK.— M. Percival Price, carillonneur, d'Ottawa, a obtenu le prix Pulitzer de 1933 conféré “à l’é- tudiant en musique d'Amérique jugé le plus talentueux et le plus méri-

LONDRES, Le chômage Grande-Bretagne a diminué de 53,-

tant” La bourse qui lui’ est décerné a pour but de lui permettre de pour- suivre ses études musicales avec l'a- vantage d'étudier en Europe.

23 avril, le total des sans-travail était de 1,729,242 et le nombre des indivi- dus employés partiellement était de 69,040.

aucune obligation de payer les dettes contractées par l'ancien régime.

Ce qui complique cette question, c'est le traité de Rappallo entre -Berlin et Moscou. L'Allemagne prétend être remboursée, si la Russie fait des ver- sements à d'autres pays. .

En 1924, la France et l'Angleterre fit des réclamation à Moscou, mais la Russie en fit de son côté; et les réclamations russes dépassaient celles de

en |l'Angleterre d'au moins 20 millions de dollars. L'an dernier, l'Angleterre es-

tima que les dettes russes envers elle étaient de plus de $5,000,000,000. Les fégociations franco-russes ont été rompues par le rappel de l’ambas-

382 ; | personnes du 19 mars au 28 avril, | eur Rokovsky. Moscou avait offert de payer $732,000,000 et 61 annuités à d'après des chiffres publiés hier. Le | condition que la France prête à la Russie au moins 120 millions.

On s'attend ici à ce que la Russie fasse des contre-réclamations aux Etats- Unis. Les Américains réclament le paiment d'une somme de $678,000,000. Les réclamations russes auraient trait à l'invasion qu territoire russe, à Archan- gel, par les troupes américaines, après la révolution russe. . De. È

Refus de l'Argentine.

LONDRES.— Les négociations en- treprises en vue de la conclusion d'une entente sur l'exportation du blé ont été interrompues alors que la perspective d'une diminution possi- ble de la production mondiale par suite de la sécheresse et de la rouille a fait naître la possibilité d’une lut- te pour contrôler ïe marché. Les es- timés de la récolte européenne et a- méricaine ont été déduits par suite de la sécheresse. La Russie aura aussi une production moins forte.

L’Argentine a refusé de se join- dre aux autres nations exportatrices de blé pour fixer les prix minima d'exportation du blé. S'il n'y. a pas d'unanimité, il n’y aura pas de com- promis.

Si la réduction prévue se matéri- alise, les Etats-Unis auront une bon- ne opportunité pour écouler leur sur- plus qui est considérable.

La sécheresse fera probablement di-

lie consentent à acheter du blé hon- grois à raison d'environ 40 livres le quintal. La Hongrie et l'Italie achè- teront du bois autrichien à un prix plus élevé que le prix*auquel il se vend actuellement en Autriche. L’'Ita- lie consent à acheter 2,000,000 de quintaux de blé hongrois et de blé autrichien.

millions de boisseaux pour le blé d’hi- ver.

Les pays du Danube, qui produi- sent beaucoup de blé, ont aussi souf- fert de la sécheresse. Les perspecti- ves canadiennes ne sont pas très for- tes.

La Russie a augmenté ses emblavu- res, mais la sécheresse s'est mise de la partie, aussi, et s'il ne pleut pas d'ici deux semaines, la récolte ne se-

he pas celle que l'on prévoyait. gi la situation ne change pas, la

demande du blé sur le marché mon-

minuer la récolte américaine de 170 dial sera considérable.

sans précédent quand les barrages de glace se rompirent et relâchèrent une véritable muraille d'eau. Se précipi- tant dans la direction de Fort Ver- million, les eaux furieuses obligèrent les habitants à abandonner leurs mai- sons pour se réfugier sur les terres hautes. À l'entrée du lac Athabaska, les eaux forment un vaste delta.

On croit qu'un nombre incalcula- ble d'animaux à fourrure habitant le territoire qui s'étend entre le lac Athabaska et le lac Claire, d'un des plus riches pays de chasse du nord canadien, ont péri à cause de la sou- daineté de-l'inondation qui ne dut pas leur laisser le temps de fuir.

O

e congrès de Bonnyville

Nous comprenons facilement que nos .nombreux .amis-lec- teurs de la région de Bonnyviile seront désappointés de ne pas trouver le compte rendu de leur récent congrès régional, dans le numéro de cette semaine. Mer- credi midi, à l'heure nous allons sous presse, la personne à qui on avait confié la tâche de rédiger le rapport du con- grès susdit, ne nous en avait pas encore fait parvenir la co- pie.

Nous ignorons la raison de ce retard, mais il va sans dire que nous le trouvons très fâcheux.

Le rédacteur. ———— 00 0-——

QUEBEC—Le juge Louis Demers, de la Cour des Sessions de la Paix, de- puis plus de quatre ans, à été trouvé mort, mercredi, dans une chambre d'une maison de pension du Chemin Sainte-Foye, presque voisine de sa ré- sidence. Le juge était arrivé assez tard, la veille, chez lui et comme il n'avait pas sa clé, il a sonné en vain pour se faire ouvrir par sa servante qui n'entendit rien. Il alla alors pren- dre pour sa nuit une chambre au “Moose Head House”, maison de tou- ristes voisine de sa résidence et c'est qu'on l’a trouvé mort dans s& chambre, ce matin. Il était &gé de 60 ans.

000 ——————

OTTAWA.— Son Eminence le car- dinal J.-M.-R Villeneuve, de Qué- bec, a consenti à se laisser nommer président honoraire de l'Association Historique Catholique du Canada, qui tiendra sa première réunion annu- elle ici, du 20 au 30 mai.

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Le Bridge, ma chère!

Dans le tramway, à contempler le paysage s'épanouissant de vert tendre, j’'éprouvais un rajeunissement qui ensoleillait mon existence, quand des bribes de conversation entendues au vol, assombrirent ma joie printanière; je ne regardai plus dehors.

Une dame d’un certain âge avait fait place à une jeune amie et j'entendis: :

“Vous êtes bien chère amie? et la santé des fillettes s'amé- liore? pas

telles que j'’espèrais.

‘“J’en suis désolée; sans doute que le grand air albertain achè- vera la cure.

“Vous êtes sans doute absorbée comme la plupart @es mamans, à confectionner de gentilles toilettes, car en faut-il pour ce pe- tit monde? :

“Mon Dieu, croiriez-vous que je n’en ai pas encore eu le temps, quoique cette semaine j’aurais pu. mais j'étais maussade, je n'avais le coeur d'entreprendre quoi que se soit. D’habitude le lundi je m’asseois au téléphone; je note les invitations de bridge pour la semaine, et cette fois, calamité, je n’en ai eu que trois aussi les jours m'ont paru interminables! Sans bridge quotidien, vous savez, je suis positivement déroutée.”’

Et bien gaspillé est votre temps, pensai-je en descendant du tramway, réfléchissant aux heures vides et coupables, consa- crées à la passion du jeu; à la négligence des devoirs du foyer si doux à remplir quand on aime.

Ces moments, dérobés à la famille ne donneraient-ils pas du rose aux joues des bambines, s'ils étaient employés à préparer de bons plats qui aiguiseraient l'appétit des mignonnes, pâlot- tes et frêles? Et le fait d’étrenner une toilette fraîche donne aussi du teint à celle qui la porte, car le coeur heureux fouette le sang, anime les yeux de ces fillettes déjà femmes, si heureuses de se parer pour entrer à l’église aussi convenablement vêtues que le requiert ce lieu saint.

La voleuse de bonheur, n'est-ce pas l’exagération d’un plaisir dont certaines mères abusent?

En recevant un journal, est-ce l’éditorial que madame recher- che? Certes non! C’est la lecon de bridge, plus embrouillée que la précédente! Qu'importe, il faudra discuter le lendemain après- midi, certaines règles obscures, pendant qu’au foyer l’on discu- tera ce qui pourrait bien être servi pour le dîner du soir

L'élégante madame reviendra gaie ou contrariée, selon qu’elle aura ou non obtenu le prix, mais toujours satisfaite d’avoir dé- gusté des mets délicieusement préparés, pendant qu'ici, l’ou- vreur de boites de conserves occupera le centre de la table en guise de fleurs. Mais quel bridge, ma chère!

. MADRINA,

La Rose

Est-il rien de plus beau,

De ia main qui forma le monde Que la rose vermeille ou blonde Du rosier suave joyau?

Pourtant cette fleur éphémère Se flétrit bientôt sans retour. Mais qu'importe si tout un jour Sa grâce égaye le parterre.

Faites pour un même destin

Les heures d'amour sont des roses Sur l'arbre de la vie écloses

Pour embaumer le coeur humain.

Mme DUVAL-THIBAULT

Aux petits Franco-Albertains

/

Histoire du Canada

par Un professeur d'Université

DEUXIEME PARTIE

DOMINATION ANGLAISE

LA CONSTITUTION EST SUSPENDUE

(Suite)

Leurs pouvoirs étaient fort res- treints:

a) Ces pouvoirs ne devaient durer que jusqu’au ler novembre 1840. Plus tard, en raison de la lenteur des dis- cussions au sujet de l’Union, ils fu- rent prolongés de 16 mois.

b) Les nouveaux conseillers ne pouvaient imposer de nouvelles ta- xes, ni rien modifier des lois déjà éxistantes. Ils devaient se borner aux seules ordonnances nécessaires, pour maintenir en mouvement la machine administrative.

c) Ce Conseil fut même dissous, le ïer juin 1838, par Lord Durham et remplacé par un groupe d'étran- gers au pays; mais en novembre 1838, Colborne, redevenu adminis- trateur, rétablit les anciens conseil-

activité. Il était déjà admis que les événements de 37 et 38 avaient don- Je coup sde mort à lActe cons- titunionnel et qu'il fallait nous doter d'un autre de système de gouver- nement.

C'était dans le but de se procurer des informations plus complètes et de première main, que Londres avait chargé l'éphemère Durham de faire une enquête.

Le rapport de Durham fut livré

1839. Ce rapport nous était absolu- ment défavorable. 11 recommandait l'anglicisation méthodique du Bas- Canada; et le moyen indiqué pour atteindre ce but, c'était l'Union lé- gislative du Haut et du Bas-Canade. |1

Ce projet, qui avait failli être a- dopté, en 1822, était encore tout frais

op

lers dans leurs fonctions.

Pendant que le Conseil spécial louvoyait de son mieux, au Parle- ment impérial régnait une fièvreuse

Se eq en Pi LE CO PA tte. À

à la mémoire des membres au Par- lement impérial: un second assaut devait faire disparaître tous les scru- pules.

LA: SURVIVANCE

Argent et bonheur

La question d'argent tient dans la , séchés, ruine de tout idéal et de la!

vie un rôle si important qu’il est im- possible de la méconnaitre ou de Ia dédaigner. La traiter de haut, ressas- ser les vieux dictons; pauvreté n'est pas vice j'argent ne donne pas le bonheur ne change rien à la réa- lité des fait. Lamajorité dessoucis provient du manque d'argent. On imagine mal un foyer heurcux les dettes crient, les parents se demandent avec angoisse s'ils pourront subvenir, de- main, aux besoins de leurs enfants. Même les plus exquises joies de l’ex- istence—joies de l'esprit, joies du coeur—comportent, hélas! la note à payer. On n'étudie pas sans argent, on ne voyage pas sans argent, on ne se marie pas sans argent.

Si méprisable soit-il en lui-même, le “vil métal” n'en est donc pas moins nécessaire: il est un élément essen- tiel de vie sereine et heureuse.

La grande erreur est de croire qu’il en faut beaucoup et que les plus gros sacs d'écus, le livret de banque le mieux rempli représentent la plus substantielle somme de bonheur. |

Connaissez-vous de ces gens qui n'ont d'autre horizon que le cercle de leurs billets bleus, qui évaluent tout à sa représentation proportionnelle en piastres ou en sous et qüi en- trevoient comme le point culminant de leur destinée le jour ils pour- ront enfin s’écrier avec allégresse et défi: “Nous sommes riches!”?

Ames sordides et coeurs bas Ne cherchons pas la félicité rêvée dans les sentiers qu’ils nous tracent: nous ne rencontrerions que sentiments des-

LES MESURES DE CUISINE.

Le succès en cuisine dépend du

2

système de mesure exact.

De bons résultats ne peuvent être obtenus que si la recette est bien suivie.

En cuisine, comme partout ailleurs, l'à-peu-près n'a pas sa place.

Toutes les tasses ou les cuillères doivent être rases.

La manière pratique d'avoir une bonne mesure est de remplir l'us- tensile et d'enlever le trop plein avec un couteau.

Les ingrédients secs, tels que fa- rine, fécule, et sucre en poudre, doi- vent être tamisés avant d'être me- surés.

sk # CG Equivalences. 3 cuillérées à thé égalent 1 cuillérée

à table.

10 cuillérées à table égalent une tasse 2 tasses égalent une chopine. 2 chopines égalent une pinte. 2 pintes égalent 1 pot ou un demi- gallon. 2 pots égalent un gallon. + +

Mesures approximatives d’une livre 2 tasses de lait égalent 1 livre.

2 tasses de beurre égalent 1 livre.

2 tasses de viande” hachée égalent 1 livre.

2 tasses de sucre blanc égalent 1 li- vre.

4 tasses de farine blanche égalent À livre.

ji 4 tasses de farine complète égalent

1 livre.

4 tasses et 1-3 de café moulu éga- lent 1 livre.

6 tasses d'avoine roulée égalent 1 li- vre.

2 tasses et 1-3 de fèves sèches éga- lent 1 livre.

3 gros oeufs égalent 1 livre.

3 oeufs. moyens égalent 1 livre.

Pa

|

Aussi, les conclusions du rapport de Durham ne tardèrent pas à ral- lier tous les suffrages.

| 111—Pourquoi Sir Poulett-Thompson fut-il nommé gouverneur du Canada, en 1839!

Il était chargé de ace Je ter- rain et de faire accepter l'Union aux deux Canada; les termes mêmes de sa commission en font foi,

Ce Poulett-Thompson n'était pas le premier venu. C'était un mem- bre du Parlement impérial, qui fai- sait autorité dans les questions fis- cales et financières. Il était doué d'un talent remarquable et d’une é- nergie peu commune.

Bien que démocrate en politique en politique et reconnu pour un libé- ral à tous crins, il devait, comme tant d'autres, sous l'influence des circonstances, se muer bientôt en au- tocrate absolu.

Comprenant bien qu’il ne pouvait songer à obtenir pour le projet d'U- nion l’assentiment des électeurs du Bas-Canada, il se rabattit sur le Conseil spécial, qui fit preuve, à cet- te occasion de dispositions fort ac- commodantes.

Le 13 novembre 1839, à part Neil- son, Cuthbert et Quesnel, tous les

avances.

Tout fier de son premier succès, le 22 novembre, Thompson se rend à Toronto, déjà la Législature avait adopté des résolution favorables à: FUnion.

Tout son travail à Toronto devait consister à modérer les appétits des Ontariens, qui menaçaient, par. leurs exigences exhorhitantes, de rendre son projet absolument inacceptable.

L'accord fut bientôt fait, et Pou-

tt

vraie jcie, qui est dilatation et non pas retrécissement de la vie.

Un peu d'argent facilite le bon- heur; beaucoup d'argent en éloigne! souvent, ou, du moins, ne peut rien ajouter à celui que l’on possède dé- jà. Quand vous habiteriez un palais au lieu d'une humble demeure, en sericz-vous mieux à l'abri des den- gers du dehors? Les mets les plus re- chechés apaiscraient-ils davantage votre faim que le bon et solide diner qui vous attend au retour de l’ouvra- ge? Madame a cinquante robes à sa dispesition: en portera-t-elle quand même plus d'une à la fois?

La médiocrité de fortune n'est o- dieuse qu’à ceux qui n’en savent pas comprendre les bienfaits: elle ne rend malheureux que les sots qui s'obsti- nent à camoufler leur position, de l'envisager bravement et d'y confor- mer sagement leur existence. On pri- vera sa famille du nécessaire pour recevoir avec élégance les étrangers: on grelottera, l'hiver, faute de chauds vêtements, mais l'on paraitra afti- fée de soie et de prétentieux atours. Pauvreté à clinquant plus misérable, peut-être, que la vraie pauvreté en haïllons!

L'homme heureux de la légende n'avait pas de chemise. On peut sû- rement se montrer plus exigeant sans cesser d'être raisonnable. Mais au- jourd'hui comme jadis, une vie sim- ple, libre et paisible, féconde en pe- tite joies et en grands devoirs, est toujours le sol fleurit le plus ai- sément le bonheur.

ANNETTE ST-AMANT.

10 petits oeufs égalent 1 livre. 8 gros oeufs également 1 livre.

9 oeufs moyens également 1 livre. 10 petits oeufs également 1 livre.

Recettes de cuisine.

Moustarde canadienne.

4 cuillérées à table de moustarde en:

poudre.

1 cuillérée à table de farine blanche 1 cuillérée à table de farine grillée. 4 cuillérées à table de cassonade. 1 tasse et demi de vinaigre chaud. 1 tasse de vinaigre froid. épices, sel et poivre. —_— 00 Mode de préparation

Délayer la moutarde, la farine, la cassonade, les épices, le sel et le poi- vre avec le vinaigre froid, Verser ce mélange dans le vinaigre chaud, bras- ser et faire cuire au bain-marie pen- dant 15 à 20 minutes. Déposer dans des bocaux fermant hermétiquement.

Soupe aux pois.

2 tasses de pois, 4 livre de lard salé, une cuillérée à thé de soda à pâte trois pintes d'eau froide, deux petits oignons, poivre.

Paire tremper les pois pendant tou- te une nuit dans de l'eau froide ad- ditionnée d’une cuillérée à thé de so- da. Jeter cette eau et cuire les pois dans de l'eau nouvelle, Ajouter le lard salé, les oignons et les assaison- nements. Laisser mijoter de 4 à 5 heures.

——————— 00 ——

Les femmes sont extrêmes: elles sent meilleures ou pires que les hom- mes. LA BRUYERE.

0 0 ———

Pour blesser un homme le plus dou- loureusement, visez son orgueil; s'il s'agit d’une femme frappez au coeur.

WALLANCE. A ——— 5 90 —————————

Croyez-moi, mère judicieuse, ne faites pas votre fille un honnête homme; faites en une honnête fem-

,me et soyez sûre qu'elle en vaudra

mieux pour elle et pour tous. ROUSSEAU.

lette-Thompson, avec un petit effort d'imagination, put écrire à Lord Rus- selle, que les deux Canadas étaient cuits à point et qu'il avait rarement vu une pareille unanimité.

Pour sonder l'opinion du Parlement impérial, Lord Russell avait mis le bill d'Union à l'étude, à la session de 1839; mais il ne le presenta définiti- vement aux Communes que le 23 mars 1840. Les débats se prolongèrent pendant les mois de mai, juin et juil- let.

Malgré une pétition venue du Bas- Canada, portant la signature de 40,- 000 protestataires et appuyée d’une requête de tout le clergé catholique canadien, les différents partis poli- tiques, représentés au Parlement im- périal, tombèrent d'accord pour vo-

iter le bill d'Union presqu'à l’unani-

mité des voix: 156 contre 6 à la Chambre des Communes et 107 con- tre 10, à la Chambre des Lords.

Le grand O’Connell avait tenté de faire ressortir tout ce qu'il y avait d'odieux et d'injuste dans la nouvelle mesure.

Le bill Union fut voté, le 23 juil- let 1840, fut promulgué au Canada, le 10 février 1841 et entra immédiate- ment en vigueur.

112.- Quels sont les deux dodiente

au public, en Angleterre, en janvier | sonseillers présents approuvèrent ses| qui nous permettent:le mieux de ju-

ger de l'état des esprits en 1839?

C'est sans aucun doute les résolu- tions, que Poulett-Thompson fit vo- ter par le Conseil spécial du Bas-Ca-

nada et par la Législature du Haut<

Canada, au sujet du futur bill d’Uni- on. '

I. Le 13 novembre 1839, les mem- bres du: Conseil spécial. étaient 'invi- tés à voter les résolutions suivantes:

8) Dans Yopinion de ce Conseil, rU- |

nion législative est devenue une ur-

L j

| | | | À

4 ucesecemr me

EEE -0 a

FALHER

| Avant-Garde de l'A.C.F!.

La réunion tenue au Cercle Notre- Dame du Sacré-Coeur le vendredi 4 avril devait commencer par un gros

du dit Cercle. Eux, qui comptaient | tant sur la présence de leur chère Soeur Supérieure pour présider cette assemblée, apprennent à la dernière minute que leur dévouée Vice- Pré-! sidente honoraire est absolument em-, pêchée de s’y rendre. Dommage qu’ils! ne peuvent non plus jouir de le pré-i sence de leur dévouée Titulaire de classe. Mlle Marie-Jeanne Viens du Cercle Sacré-Coeur a la délicatesse d'accepter le siège présidentiel. petits Avant-Gardistes lui en sont reconnaissants. La Directrice et tous les membres actifs du Cercle pren- nent part à la réunion.

Cette première assemblée de mai est dirigée par M. Ernest Lemire, vice- président. Après la prière, celui-ci cè- de la parole à Mille Laurence Roy, conseillère, laquelle traduit les ‘sen- timents de tout le Cercle à l'égard de Mlle la déléguée.

dernières minutes. Rien n'est à re- prendre dans ce rapport, alors M. Maurice Martineau et Mile Leda La- rochelle demandent l'adoption de ce compte-rendu.

Grande est la joie de M. le Vice- Président qui peut aujourd'hui re- mettre la carte d'Avant-Garde à qua- tre nouveaux membres.

Au premier numéro du program- me est une leçon d'histoire du Cana- da donnée par Mile Blanche Constan- tin. Mile l'institutrice expose en ter- mes clairs et précis l'évènement tra- gique du ‘Massacre de Lachine”. Les réponses exactes des élèves prouvent que les explications étaient à la por- tée de tous et que l'attention n'a pas fait défaut au cours de le leçon. Fé- licitations à notre jeune maîtresse ….

Les Demoiselles savent rendre avec chaleur leur nouveau chant: “C'est un pays si doux!”

Invitée et membres sont intéressées par la cueillette de Mlle Rose-Cécile Forgues “Petit Voleur” du temps que tes bons parents consacrent pour te faire instruire, “Petit Voleur” des hbel- les traditions de notre histoire, “Pe- tit Voleur” des heures que tu dois donner à ton Dieu, réfléchis, soit sin- | cère et prends de bonnes résolutions!

Vive le Vice-Président du Cercle Notre-Dame du Sacré-Coeur! car il sait bien captiver l'attention de son petit auditoire en lui racontant les! tours de force de Samson. Comment n'être pas attentif au récit d'une his- toire aussi captivante.

Avec Mile Eva Desfossés apprenons ide “L'ECHO” à chanter, à croire, à aimer et nous aurons trouvé le se-

cret d'être heureux sur terre.

Au cours de cette réunion a lieu la lecture de deux compositions sur “Mon village”. Les deux auteurs de ces travaux méritent des félicitations

Fe Gardistes de lA.C.F A.

16 MAI 1934

®

DONNELLY

COIN DES AVANT-GARDISTES AVANT-GARDE BELHUMEUR CERCLE TACHE

| “| C'est toujours avec joie que nous entendons sonner l’heure de l'Avant- "soyons fermes dans la foi et fermes| Gder En un clin d'oeil, l'aspect sé-

, dans nos traditions nationales. lyère de la classe change en celui [l

| Deux récompenses sont tirées pour | d'intimité. Sur demande de M. le prés ile travail et l'application des deux!sident, Soeur Directrice ouvre l'as-.

désappointement pour les membres |

|mais fête aussi au royaume falherien. Mlle la Secrétaire donne lecture des! Pour la première fois, Jésus-Eucha-

gnée par M. Donat Laflamme tandis que la seconde devient la propriété de Mlle Reine Villeneuve. Honneur aux gagnants! Mile La déléguée adresse ensuite | a parolé. L’appréciation détaillée que. | Mile -M.-J. Viens fait de la séance à laquelle elle vient d'assistér démontre avec quel intérêt elle a suivi chacun des gestes et chacune des paroles des | petits patriotes de la quatrième an- | née. Mlle la conférencière remercie ses petits frères les Avant-Gardistes fe leur bon travail et en termes con- vaincus les invite à seconder le tra-

# l Depuis trois jours, ces heureux Pa | vilégiés se préparaient dans la re-; traite et la prière à la réception du pain des forts. Ornée comme aux jours de fêtes, l'église se fait accueil- lante au matin de l’Ascension. La chorale Sainte-Cécile mérite des fé-| licitations pour le beau chant exécu- durant le Saint-Sacrifice.

Au R. P. Curé revient le bonheur de distribuer à ses chers petits pa- roissiens la première hostie de leur vie. Au prône, le R. P. Lajoie adresse une paternelle allocution aux futurs communiants. La préparation à ap- porter à l'Eucharistie et la grandeur du Sacrement font le thème du ser- mon. Le moment de 1a Communion est des plus solennels. Qui ne se senti- rait pas ému au spectacle de ces chers petits tout heureux de leur bonheur et tout absorbés dans leur colloque avec Jésus. Après la messe, le R. P. Curé adresse de nouveau la parole aux bien-aimés parents présents: l’'ac- tion de grâce se poursuit fervente.

Cette belle journée commencée à l'autel s’est continuée au sein de la FERRUE car les enfants ont quitté le pensionnat après les messes.

Voici la liste des chers petits qui

reçurent pour la première fois Jésus- Hostie:

Les | vail de leurs dévouées maftresses.

A son tour M. le Vice-Président remercie Mlle la Déléguée puis de- mande l’ajournement de l'assemblée. Miles Blanche Constantin et Rose- Cécile Forgues proposent que lon se sépare après le chant de notre hymne national.

% Co ÉD

Jeudi le 10 mai, en ce beau jour

de l'Ascension, c'était fête au ciel

ristie descendait dans les jeunes coeurs de vingt-six enfants du Cer- cle de l'Enfant-Jésus. Oh! combien ce grand Maître des mondes a jouir dans ces âmes si bien préparées pour le recevoir.

Miles Marie Dusseault, Irène Lemi- re, Alice Olivier, Dianna Audette, An- nette Babineau, Berthe Brodeur, Pau- line Chevrette, Léa Desfossés, Alber- te Martineau, Claire-Anne Comeau, Béatrice Verraat, Thérèse Pariseau.

MM. Maurice Demeule, Dénis Dé-

car le sujet est bien traité. A Mles}saulniers, Michel Martel, André Bre-

Rtine Villeneuve et Geraldine Ga-!

g'ion nous disons donc : chères en- fants, continuez de bien travailler, le tuccès répondra sans doute à vos ef- torts:

Une poésie de ‘Théodore Botrel “Bretons Tétus” est dialoguée par 1 MM. Antoine Bugeaud et Maurice! Martineau. A l'exemple des Bretons,

EE

gente et inévitable nécessité et -méri- te notre acquiescement humble et empressé.

b} Il serait juste et raisonnable que la dette du Haut-Canada fut impu-! table au revenu des deux provinces.

c) Que le règlement des conditions de réunion des deux provinces peut être laissé en toute confiance à la sa- gesse et à la justice du Parlement im- périal.

d) Qu'il est extrèmement expédient que l'union des deux provinces se fas- se aussi tôt que possible,

La déroute de nos pauvres compa- triotes était si complète que sur 12

une circonstance aussi importante, quatre seulement eurent le courage de répondre à l'appel, et un seul, Ju- les Quesnel, eut assez de respect de lui-même pour voter SOntEe une telle palinodie.

En réfléchissant sur la portée de ce document, on se demande, le rouge au front, par quelle force mystérieu- jse notre race a pu survivre à de si in- compréhensibles reculades de ses chefs. | :

II. D'un autre côté, le triste dé- noûment des événements de 37 et 38 avait tellement exalté l’arrogance des vainqueurs, que leur fanatisme ne connaissait plus de bornes.

Après avoir promis à la Législature du Haut-Canada que Union la sau- verait de la banqueroute, Poulett- Thompson dut employer toute son énergie et toute son habileté pour em- pêcher les députés ontariens .d'inclu- re dans leurs conditions d'Union des

tes:

a) Que l'anglais serait la seulé lan- gue ‘officielle. b)' Que le: Bas-Canada ne ‘dévait avoir que 50 députés et le Haut ‘62.

LA

Canadiens-Français convoqués, dans ;

résolutions dans le genre des suivan- |

mont, Oliva Tardif, Paul Constantin,

Henri Gamache, Pierre Gagnon, Paul

Maure, Sylva Morin, Aimé Rey, Mi- riel Thérrien, René Viens, Georges- Etienne Villeneuve.

Heureux enfants, puissiez-vous tou-

jours goûter la joie intime que vous ressentiez en ce beau jour du 10 mai!

=

©) Que la franchise électorale, a- près 1845, serait restreinte aux seuls comtés, qui auraient alors complète- ment aboli la tenure selgneuriale. Etc, etc...

Qu'unc des parties contractantes de ce mariage forcé, ait formulé de sang- froid de si odieuses et absurdes pro- positions; c'est à donner des nausées.

Que pouvait-il sortir de bon de cet- te union, basée d’un côté sur une ad- hésion aussi méprisable et de l’autre sur un mépris aussi accentué?

|

113. Quels furent les principaux changements introduits dans le gou- vernement du pays par lActe d'U- nion?

Evidemment, le Conseil spécial n’a- vait rien changé aux lois déjà exis- tantes, puisqu’il n’en avait pas le pou- voir. L’Acte d'Union, au contraire, 6- manant du Parlement impérial avait | Plein droit de tout révolutionner. Il | contenait 62 nouveaux dispositifs et laissait tout le reste comme ci-devant. Les articles non abrogés des consti- tutions antérieures, des traités et des capitulations, aussi bien que les lois en vigueur dans les deux anciennes provinces étaient maintenus. :

Nous ne signalerons que les prin- cipaux changements.

I. Le Haut et le Bas-Canada ne formeront plus qu'une seule province sous le nom de Province du Canade.

IT. Il n'y aura qu'un seul pouvoir législatif, composé d'un Conseil lé- gislatif, d'une Chambre d'Assemblée et de la Reine de son représen- tant.

III. Le Conseil législatif était com- posé. de 24 membres: 12 pour le Bas et 12 pour le Haut-Canada;: ‘nommés à vie ‘et leur président "était choisi par le gouvernement,

IV. La Chambre d'Assemblée comp"

A. de Father | derniers mois. La première est ga-|semblée par la prière.

Les minutes lues, les propositions faites nous passons au programme du jour. Le plus intéressant numéro est, sans contredit, l'explication du Saint Sacrifice de la Messe. Ceci est fait par notre Directrice, voici les points qu'elle explique: L'importance du St- Sacrifice, le grand mystère qui s’o- père sur l'autel et les avantages que nous retirons en assistant dévotement à la Sainte Messe! Que de mérites nous gagnons par l'audition d’une seule messe. Puissions-nous toujours y bien assister.

Les élèves de la septième année nous intéressent par une joute de grammaire! Honneur à ceux qui sont restés debout au champ d'honneur

Vient ensuite la lecture d'une cueillette intitulée “Qui l'emporte- ra?” Cette cueillette, extrait du jour- nal La Survivance, fut bien goûtée par la classe. Mlle Thérèse Dandu- rand récite et explique la fable: Le chêne et le roseau. Comme il faut avoir une fin à toute chose, même les meilleurs, M. Guy Parent propose l'a-

journement et M. Louis Collin le se- _

conde.

La prière et le chant “O Canada” terminent cette assemblée.

Cécile Houde ,

COLLEGE DES

sec.

Se

JESUITES

Séance du 27 avril, 1934 Esprit Missionnaire par Louis Rostaing

Après la lecture des minutes notre président, G.-H. Primeau nous pré- sente Je vice-président du _tercle Grandin de l’A.C.J.C., M. Joffre Dé- chêne, et le conférencier de la soi- rée, M. Louis Rostaing, Roger Le- naour nous transmet avec beaucoup de lenteur et de timidité le récit de la séance des acéjistes à laquelle il & assisté. Lucien Bonnet risque une courte improvisation sur “Le fran- çais dans la famille.” “Le papa, dit-il, et la maman doivent être sévères pour les enfants qui ne parlent pas le fran- çais à la maison. Chaque fois qu'ils demandent un objet en anglais ils devraient le leur refuser. Alors, mé- me si les enfants ne parlent qu'an- glais à la High School, ils n'oublie- ront pas leur belle langue française.” |Puis, Louis Rostaing, philosophe et membre du cercle Grandin, nous don- ne sa conférence sur “l'Esprit Mis- sionnaire”. “Si nous avons été aga- cés, conclut l'orateur, par la tempé- rature maussade de cette année, com- bien plus encore les missionnaires souffrent-ils, Nous devons prier pour ceux qui se dévouent pour les âmes baïennes. Si nous prions pour que les crises d'ordre temporel cessent, à plus forte raison faut-il prier pour que cesse la crise des âmes païennes. De temps en temps, e27ons une pensée pour les Indes, la “Chine et le Japon. Commençons notre apostolat tout de chêne, nous félicite, nous donne quel- suite.” Le vice- -Président, Joffre Dé- ques conseils et à 9 heures, après quelques mots du Père Modérateur, on lève la séance. Prière.

G. —@—____———"——_ Em OT Sécrétaire.

tait 84 députés; 42 pour le Bas et 42 pour le Haut- -Canada, qui avaient droit de choisir eux- -mêmes leur pré- sident.

V. Le Conseil Exécutif comptait 8 membres, nommés par le _£Ouverneur et .revocables “ad nutum”

VI. Tout bill voté par la Chambre d'Assemblée, avant d'entrer en vigu- eur devait être Sanctionné bar le Con- seil législatif.

Le gouverneur avait le droit de re-

fuser sa sanction à n'importe quel bill et de le réserver à la sanction royale. La Reine pouvait désavouer L'impor- te quel bill sanctionné Sous un délai de deux ans.

VII. La réglémentation du commer- ce et de la navigation était réservée au Parlement impérial.

VIIL. Les revenus respectifs des deux anciennes provinces devaient être confondus dans un fonds com- mun et les dettes de l’une devenaient les dettes de l'autre.

IX. La langue anglaise devenait la seule langue officielle en matière de législation. Le français était aboli.

X. Les revenus de 18 Couronne étai- ent abandonnés à la Province, qui s'engageait à voter deux listes per Manentes: la première de 45,000 louis pour assurer le salaire qu: gouverneur et des juges, et la Seconde de 30,000 louis pour assurer le salaire des prin- cipaux fonctionnaires.

114.Quels étaient les trois articles les plus irritants pour les Canadicns- Français dans le bill de l’Union?

suivre

Le Canada ne peut prospérer sans que l'élément français soit légitime- ment satisfait de la place qui lui est accordée dans Ia vie collective dun pays.

Professeur W.-F. Osborne.

Rédacteur: Maurice Lavallée

DIEU ET PATRIE

ee ee Dm Le d'ou mages embns ce re

SE 7 9

Nous n'avons pas au Canada une nation, mais bien deux,—deux peu- ples, deux civilisations, deux Cana- das: l’un français et l’autre anglais.

Professeur A.-L, Burt.

Directeur Gérant: R. P. Gérard Forcade, O.M.I.

Vol. VI.

Paroisse de Picardville

Les paroissiens de Picardville, célébreront, di- manche, le 27 mai, le vingt-cinquème anniver- saire de la fondation de leur paroisse. A cette occasion, de belles fêtes se dérouleront qui ré- uniront probablement des milliers de personnes, désireuses de s’unir aux pionniers de la localité dans leurs multiples manifestations religieuses et civiles.

Dans les notes historiques publiées dans un album-souvenir de la paroisse de Picardville, nous lisons que les premiers colons, des Cana- diens français, vinrent s'établir en 1906 à Pi- cardville, connu alors sous le nom de “Grand Brulé”. Picardviile tirait son nom une année plus tard de M. Picard, venu s'établir dans le district, en 1907.

Les trois années suivantes, une vingtaine d’autres familles se fixèrent à Picardville. “Ces braves habitants des premières heures désirai- ent vivement les services de notre Sainte Re- ligion.” Ce fut au mois de mai, 1910, que Son Exec. Mgr Emile-Joseph Legal, O.M.I. évêque de Saint-Albert, fonda la paroisse de Picardville. I1 désignait lui-même le site de l’église. M. l’ab- J.-A. Normandeau, alors curé de Saint-Emile de Legal, accompagnait le distingué prélat. “A cette occasion, la première grand'messe avait été chantée dans la demeure de feu Michel Ra- cine, avec comme servant de messe le jeune Adélard Garon. C’est sur le terrain de M. L.-A. Demers que devait s’ériger la première église.”

“Les premières messes ont été célébrées chez M. Laurent Fredette, L-A. Demers, Louis Breault et Emmanuel St-Louis.” De 1908 à 1913, Picardville fut desservi par MM. les curés dont

les noms suivent par ordre alphabétique: A.|je caractère de la monarchie et son parlement

Bertrand, J. LeCerf, J.-B. Leduc, J.-A. Norman- deau et M. Pilon. En 1911, avec l’aide de ses paroissiens, feu M. l'abbé J.-B. Leduc construi- sit la première bâtisse “qui devait servir de cha- pelle et de résidence au prêtre jusqu’en 1918. Cette première construction, rafraichie et aug- mentée, est encore aujourd’hui la résidence du prêtre”.

De 1913 à 1928, furent successivement curés à Picardville, MM. les abbés J. LeCerf, M. Char- trand, M. J.-A. Normandeau; le R. P, Jérôme Boutin, M. F. Mallet et M. J.-B. Leduc.

En 1928, M. l'abbé Benoit Marchand, le curé actuel, prenaït charge de la paroisse.

“L'année 1929 amena le changement du site de la première église. Le chemin de fer passant à quatre milles à l’est de celle-ci, et déjà plu- sieurs familles étant établies et formant un village tout près de la station, Son Excellence Mgr H.-J. O'Leary, archevêque d'Edmonton, or- donna la construction d’une nouvelle église dans le village. M. John McMahon donnait huit lots pour la construction. La bénédiction de la pierre angulaire avait lieu en juin, et la bénédiction de l’église elle-même, sous le vocable de Saint- Benoit, en septembre 1929. Par décision de l’au- torité diocésaine, il fut décidé que le curé rési- derait désormais au village, et en décembre de la même arnée le presbytère y fut transporté. De septembre 1929 à avril 1930, le service divin du dimanche était réparti également entre les deux églises; et à la fin d’avril 1930, Son Excel- lence Mgr l'archevêque autorisait la fermeture de l’église Notre-Dame du Perpétuel Secours.”

L'une des cérémonies les plus importantes du jour de la fête sera le dévoilement d’une plaque en bronze se trouveront inscrits les noms des vaillants pionniers de Picardville.

Nous nous rejouissons de savoir que ces pion-

niers seront à lhonneur. Leurs noms gravés

EDMONTON,

Artistes appréciés

L'un de mes camarades, À. G., signalait ici même le charme et la grâce qui marquent les concerts du Trio Lyrique. Nous apprenons par une lettre envoyée à M. J. Murray Gibbon, pu- bliciste du Pacifique Canadien, que Mme Schu- mann-Heinck, cantatrice bien connue à la ra- lio comme au concert, s'intéresse tout particu- ièrement au Trio Lyrique. Mme Schumann- Heinck a fait observer que le dernier concert qu'elle a entendu du Trio lyrique démontre “les moyens remarquables” de Mlle Anna Malenfant, de MM. Lionel Daunais et Ludovic Huot, ainsi que “l’art magnifique du compositeur”, M. Al- an Mclver.

C’est un hommage qui a sa valeur et qui ne eut manquer de nous faire plaisir à tous. Voilà les artites bien à nous et qui trouvent le moyen de vivre sans s’expatrier. La Commission cana- dienne de la radio a eu la main heureuse en empruntant les talents du compositeur Mclver et de ses chanteurs. Il est d’autres artistes aussi jui restent dans l’ombre et que l’on devrait ‘“dé- licher” pour le plus grand bien de la C. C. R. et Jour l'intérêt des radiophiles. LUCIEN D.

Le Devoir.

RE

Un Etat Chrétien en Autriche

Avec la ferme protection de l'Italie fasciste, YAutriche devient aujourd’hui un Etat chrétien, sous le gouvernement d’une petite oligarchie, dont le chancelier Dollfuss est le chef. À part

consultatif, l'on peut dire que l'Italie a couvé heureusement à son image la Nouvelle Autriche, dont le caractère chrétien et corporatif ressem- ble fort à celui que Mussolini a institué dans sa patrie. Ainsi constitué et renforcé par une al- liance sincère, l'Etat autrichien constitue un boulevard important qui enrayera le mouve- ment anti-chrétien des nazis allemands. A ce point de vue, le monde catholique salue avec joie et faveur la naissance de la Nouvelle Au- triche. Au point de vue simplement politique. Londres et Paris devraient être heureux de l'é- chec décisif fait à Hitler au sud-est de l’Aïle- magne. Fini le projet de réunion austro-alle- mande! Le gouvernement Dollfuss, qui a fait ses preuves, ferme également la route au socia- lisme et au communisme, fomentés par la pro-| pagnde de la Russie rouge. L'EVENEMENT. |

“Parisian French”

Une de nos lectrices nous communique la let- tre suivante qu’elle a reçue d’une maison on- tarienhe: “Chère madame:— Nous regrette de vous informer vous envoyer non l’argent pour trois les mois.——-Nous vous demander envoyer l'argent”. |

Il arrive assez souvent que des lettres com- merciales rédigées par des nôtres sont en mau- vais français, mais, cette fois, il n'y a pas de doute possible, Le poulet suivant a été pondu par un Anglo-ontarien, produit d'un de nos High Schools, et que lui et ses patrons croient assez versé dans le français pour étre mis en charge de la correspondance.

Ne blâmons pas trop l’auteur de cette lettre. Il est la victime d'un système absurde. En effet, tant que l’on ne permettra pas à des personnes compétentes d'arriver à la direction de l’ensei- gnement du français dans nos Collegiates ou:

. ALBERTA, LE 16 MAI 1934

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Bribes d'histoire locale

par Philippe d’Armor

MISSION DU LAC SAINTE-ANNE CHAPITRE TREIZIEME

VERS L’ABANDON d'octobre 1868 à octobre 1886

(Suite) |

Signalons Je fait qu'à plusieurs re- prises la maison du Lac Ste-Anne devint le scolasticat du Vicariat. Re- marquons aussi que de temps en

naître ici le saint missionnaire que Mgr Grandin venait de donner à Ja plus ancienne de ses Missions.

à Aron, dans le diocèse actuel de Laval, mais alors aäu Mans

temps les Pères y eurent l'assistance (France), le 17 mars 1828, Vital Four-

de quelques Frères convers.

Aux soins du P. Leduc. 1868-1869

Le premier Conseil Vicarial, tenu à St-Albert, le 2 novembre 1868, à la suite de la retraite annuelle que ve- nait d'y prêcher Mgr Grandin lui- même, prit plusieurs décisions qu'il est intéressant et nécessaire de no- ter.

Pour en donner l'intelligence, nous devons d'abord faire remarquer que, par suite de la nomination de Mgr Grandin à la charge de Vicaire des Missions, les fonctions du P. Tissot, à St-Aïbert, comme Préfet des Mis- sions de la Saskatchewan, n'avaient plus leur raison d’être. En conséquen- ce, Mgr Taché avait appelé le P. Tis- sot auprès de lui, à St-Boniface. D'autre part, les approvisionnements des Missions du Nord devant se faire désormais par le Lac la Biche et ex- igeant un Procureur en résidence à St-Boniface, le P. Maisonneuve, dont les aptitudes pour cette délicate et difficile fonction étaient reconnues depuis longtemps et qu'une surdité presque complète empêchait de se li vrer au ministère de la confession, fut appelé lui aussi à la Rivière-Rouge. Ces deux Pères, Tissot et Maison- neuve, avaient quitté leurs missions respectives avec les brigades qui se

mond avait été camarade d'enfance de Mgr Grandin, enfant de choeur avec lui, son condisciple au séminai- re, lui avait même donné des répé- titions. Dès ses premières années de séminaire il avait formé le projet d'être religieux et missionnaire: mais des circonstances indépendantes de sa volonté l'obligèrent à en différer l'exécution. Ordonné prêtre, au Mans, le 5 juin 1852, il fut d’abord vicaire à Soulgé-le-Ganelon et à Auvers-le- Hamon, puis curé au Luart. I était dans cette dernière paroisse quand, en 1868, Mgr Grandin lui fit visite, et c'est alors qu'il exprima le désir de partir pour les Missions de l'Ouest Canadien si son Evêque le lui per- mettait. À la demande que lui en fit Mgr Grandin lui-même, Mgr Fil- lion, évêque du Mans, donna le per- mission avec beaucoup de bienveil- lance: “I y a longtemps, dit-il, que je connais ses projets; actuellement pourtant cela me dérange, mais je ne voudrais pas m'opposer à une voca- tion et je m'y opposerai d'autant moins qu'il doit partir avec vous: c’est une consolation de plus pour moi qu’il travaille dans vos Missions”. Le 25 avril 1868, le généreux postulant s'embarquait, à Brest, avec Mer Grandin et la nombreuse caravane apostolique dont nous avons déjà par-

rendaient à St-Boniface, au prin-|1é; et, le 5 septembre suivant, il ar-

temps de 1868.

| rivait à St-Albert. Avant de com-

mencer son noviciat, il avait passé

Le P. Végreville se trouvait donc seul. depuis ce moment, au Lac la Biche. Il fut décidé que le P. Ré- mas irait lui tenir compagnie.

Mais qui le remplacerait au Lac Ste-Anne?

—Ce serait le P. Leduc, s'il pouvait être libre. Au cas contraire, la mis- sion du Lac Ste-Anne n'aurait plus de prêtre résident. et serait desservie de St-Albert. Voici le texte des dé- cisions du Conseil:

“Le R. P. Lacombe retournera à St-Paul (des Cris) pour règler les affaires de sa mission; puis, à moins d'empêchements imprévus, il revien- dra passer l'hiver à St-Albert avec

le Révérendissime Vicaire. | “Si le P. Lacombe peut revenir a|

St-Albert, le R. P. Leduc prendra, cet hiver, la place du R. P. Rémas au Lac Ste-Anne, pour revenir à St-Al- bert le printemps prochain Frères scolastiques Doucet et Blan-

ologiques au Lac Ste-Anne, eux

Les | Grandin en rapportant le fait, je ne

pus m'empêcher de partir d'un éclat; chet iront continuer leurs études thé- | de d

quelques jours avec le P. Rémas au Lac Ste-Anne. Au cours même de son noviciat, il avait, étudié le cris et avait fait une mission, en compagnie du P. André, à la prairie, depuis le com- mencement de mai, jusqu'à la fin de juin 1869, et, pendant ce temps, il avait préparé une cinquantaine d’en- fants à leur première communion. Le er novembre, il devenait, par sa profession perpétuelle, Oblat de Ma- rie Immaculée. Quand il eut reçu son cbédience pour le Lac Ste-Anne, fai- sant ses préparatifs de voyage, il de- manda à son Evêque une permission qui l'édifia beaucoup parce qu'elle montrait jusqu'où allait la délicatesse du nouvel Oblat dans l'esprit de pau- vreté et d'obéissance. “Mgr, dit-il, il ÿ à ici deux paires de mouchettes, voulez-vous me permettre d'emporter la moins convenable”? “Tout édifié que j'étais de sa demande, dit Mgr

rire involontaire, parce que ces deux paires de mouchettes venaient

aussi passeront l'hiver avec le R. P. du presbytère du Luart”.

Leduc.”

En fait, le P. Lacombe put | passer l'hiver près de Mgr Grandin, ! à St-Albert, et le P. Leduc se rendit! au Lac Ste-Anne avec ses deux étu- diants. Nous les y trouverons, d’après le Régistre, dès le 14 novembre. |

Au mois d’avril 1869, ils revinrent |

(Note—On sait que les mouchettes étaient une sorte de ciseaux pour tailler la mêche des bougies, ce qui s'appelait les ‘“moucner”. Une paire de mouchettes est conservée au mu- sée de St-Albert.)

Le P. Fourmond devait mourir de

Voyez le bourbier

Il y avait l'athéisme.. Aussi, narquois, la main dans Aujourd’hui, il y a l’aéisme. [la poche, il attend que ces C'est un médecin qui a dé- l‘“cochons de paysans” aient couvert cette maladie nouvelle, fini de crier pour continuer la dernière névrose, paraît-il. |S0n petit commerce à leurs dé-

Son nom barbare vient des PERS: | l | trois coefficients qui, à des de-| Quelques fois même, il n'at- grés divers, la conditionnent. [nd pas.

sont tous les scandales financiers de ces vingt derniè- res années... ?

Quelles suites ont-ils eues? Ils ont chevauché les uns sur

L'aéiste est, à la fois, un an- Xieux, un émotif, un irritable… X + *%

L’anxieux n'a plus la paix. Il ne sait pas ce qui va arriver,

mais sûrement ce ne sera rien |les autres.

de bon... Etouffement…. Eau de bou- C'est sa chance à lui, mêémeldin…

s’il pleut pour tout le monde. | La séance continue!

L'anxieux a peur de tout,

Il place, déplace et replace son argent.

Les causes de l’aéisme?

C'est d’abord, sur notre ter- re de bon sens, de tradition et de foi, la position ridicule- ment orgueilleuse qu'a prise la Science au siècle dernier.

Cette dame, très honorable si elle était restée à sa place, a déchaïné l'irréligion, le ma- térialisme, le machinisme, la vie trépidante, un besoin ef- fréné d'argent.

I meurt de faim par avance. Mais il pense que, probable- ment il mourra aussi du can- cer.

Il voit, chaque année, arri- ver la révolution et la guerre... —Papa, disait une jeune fille

à son père, soyons ruinés une bonne fois, mais pas tous les

jours! Et pourtant remarquez le Lui, il est ruiné tous les!fiasco lamentable des formu- jours. les américaines issues de cette

ER

science: la vie intense, la sur-

produqdtion, Ia taylorisation,

l'achat des appartements, etc. + *

C'est ensuite la presse... ces paquets de journaux qui é- talent et illustrent, à toutes les heures du jour, sur 8, 10, 12 pages, les crimes les plus monstrueux.

Que devient un cerveau mo- yen quand, dès 8 heures du matin, qutidiennement, et en plus de son travail profession- nel, il avale tout çà ?

Æ + *#

Mais, surtout, dans ce désar- roi, on a perdu cette boussole suprême qu'est la religion.

# + % L'émotif dort mal, et se lève juste quand le sommeil enfin arrive. Il aime son café au lait. Mais il aime aussi lire son journal.

Ah, son journal!. Qu'est-ce qu’il y à encore dedans?

Et il y trouve tant de‘ éhoses suspects, inquiétantes, qu'il est au plafond tout de suite.

L'anxiété par le petit déjeu- ner, se réveille, s’exaspère..

Et voilà l’aéiste “fauché” pour toute la journée.

Faites attention! retentir en lui.

6 à mo mm

Tout va |

Ce n’est plus un homme, c’est, un explosif!

RER Alors, vraiment, ON NE Car l'aéiste est fatalement ir- SAIT PLUS... | ritable. C'est le mot qui résume tou- Avouez qu'il a bien quelques ; la situation. raisons! On flotte, on roule, comme

1 hien mort, au gré du cou- Penser qu’un étranger comme |V" © k 87 lrant qui vous entraîne.

Stavisky. un escroc qui a eu; les menottes aux mains, a pu se! promener à son aise, avec une |ni Vrai, ni faux...

carte d’inspecteur de la Sûreté, On est devenu étranger à dans sa poche... voler des mil- | lIdéal....

lions. inviter des députés ài Les splendeurs d'hier font des fêtes somptueuses… lhausser les épaules.

Et que ce sont ces députés qui l On nie tout, même‘“la Patrie, nous écrasent d'impôts. qui|Jeanne d’Arc a été bien niaise nous demandent ce qui nouslde se sacrifier pour une idée, reste encore d'économies dans ;qu’on découvre sans objectivi- notre poche. qui nous obligent l te... même à une carte de fiscale!

Est-ce assez rageant!……

Mais qu'ils fassent donc ren- trer, d’abord, les centaines de] millions volés!

Non, c’est trop fort!!……

Il n’y a plus ni bien, ni mal,

+ +

Plus de principes. L’orgueil de la Science les a tués.

Plus de volonté. Sans les principes, elle ne servirait d’ail- leurs à rien.

Comme règle:

Ca la sensation

: EE ; au] | pe :. ne peut pas durer comme ça! d'aujourd'hui, qui n’est plus dans le bronze rappelleront aux générations ac- nos High Schools, les mêmes lacunes existeront.| à St-Albert, d'où le P. Leduc conti-:1a mort la plus édifiante, le 24 février , celle d'hier, et pas celle de de- tuelles et futures qu’ils ont été, eux aussi, à ue | ; jnua de desservir la Mission de Ste-! 1892, après avoir été missionnaire à Ca ne durera pas! NE l'instar de leurs vaillants ancêtres, des bâtis-| En effet, à l'heure actüelle, un Canadien fran-| Anne, s'y rendant de temps en temps.i St-Laurent de Grandin, en Saskat-| Et les yeux brillent.… main.

: d : irer à ef en es . 10, p. à ichewan, depuis le mois d'avril 1875. PR VA ' à la formule de toutes les seurs d’églises, ces forteresses du catholicisme | S2}S n€ cr . . ë ie Sp D LS | (Volr sa Notice Nécrologique, t. vr,| Æt lS poings se Serrent.… | su se et de la langue française. seignement du français dans l’un s 6 Aux soins du P. Fourmond, BE Jes foémaut, Lasetaement à phes..

Ces anciens ont peiné, ont souffert, ont fait de nombreux sacrifices pour rendre leur pa- roisse belle et florissante et y garder sous l’om- bre protectrice du clocher leur âme catholique et française, en la soustrayant aux contacts dissolvants.

Tous les paroissiens de Picardville, anciens et jeunes, peuvent remercier la Providence du bienfait qu’elle leur à accordé en y plaçant au milieu d'eux des prêtres de leur langue capa- bles de les comprendre et de les conduire dans le droit sentier.

Picardville est et restera longtemps, nous o- sons l’espérer, l’une de nos rares paroisses pres- que essentiellement canadiennes-françaises.— raison d’être fiers.

C'est une distinction dont ses paroissiens ont

Le 27 mai prochain sera un grand jour de fête pour eux. Qu'il ne soit pas seulement un jour de réjouissance faciles dont on ne se sou- vient plus le lendemain.— Au contraire, en ce jour du vingt-cinquième anniversaire de la fon- dation de leur paroisse, qu’ils prennent la réso- lution d’être ce que furent les pionniers: des

que nous venons de mentionner. Pour en à ce poste, il faut avoir suivi un cours exclusi- | vement anglais, et, à un certain moment, c'est- | à-dire à un âge avancé, avoir opté pour une spé- | cialité: celle du français. Il s'ensuit que ces spécialistes peuvent avoir une connaissance a-! cadémique assez poussée de la langue française, | mais qu'ils n'auront jamais le génie de sort) langue et que leur enseignement sera toujours défectueux.

Pourquoi ne pas mettre en charge de l’ensei-; gnement du français, comme c'est la coutume dans les universités, des professeurs dont le français est la langue maternelle et qui ont les] qualités pédagogiques requises? Le Droit. |

RC EP PR SE

catholiques convaincus et des Canadiens fran- çais “sans peur et sans reproche.”

C'est l’humble souhait accompagné de nos sincères hommages que nous offrons à la sympathique population de Picardville.

Maurice Lavallée.

| p. 391-401).

1869-1873 Le P. Tourmond passa dix mois Les Pères Fourmond et Bourgine | bien tranquille dans sa chère solitude, ayant acheté leur noviciat, le ler no-| avec ses deux élèves en théologie. vembre 1869, devenaient disponibles! De cette période nous ne signale- pour les Missions du Vicariat. On\rons que deux faits: songea d’abord, à pourvoir celle du

Le premier fut la restauration de Lac Ste-Anne.

: l'église, à laquelle on songeait depuis Le premier Pére que nous y MON- si longtemps. Le P. Leduc, écrivant tre le Régistre de la Mission, aux 7l ay Supérieur Général, le 20 décembre

eb 8 novembre, est le P. Bourgine; | 1569, lui dit que “l’église du Lac Ste- mais vraisemblablement ce Père n’y} Anne a été réparée cet automne”.

faisait qu’une visite, en attendant que quelqu'un fût nommé pour en prendre charge.

Le second, c’est le progrès de la

AR À | vril 1870, dimanche de Quasimodo, fu- Au Conseil Vicarial qui eut lieu le | rent faits six baptêmes d’Assiniboines, | 9 novembre, en effet, le P. Bourgine| Gont trois d'adultes: et deux maria-

: Foi parmi les Assiniboines. Le 24 a- sans balle.

Avec elle, on tue et on se tue. Les journaux nous en appor- ‘tent la preuve tous les jours.

: 4 Éd Éd

Mais après? Il n'y à rien Aussi on comprend que tou-

froissés, sont jetés au panier... On en a assez. tropl!… Et puis après.…..?

après. ites les élites intellectuelles qui C’est tout. jveulent vivre. qui ne veulent L'aéiste n'agit jamais. pas être enlisées dans ce fleu- C'est sa caractéristique. …… ve d’immondices, cherchent le

Il a de la voix, mais pas de jterrain solide. Ja pierre. le volonté C’est la cartouche | roc...

Et ce roc, c’est l'Eglise. elle Cela fait du bruit.…..Pas plus. qui a les paroles du Maitre et

C’est comme les Dragons de [deux mille ans d’expérience au

fut envoyé à St-Paul des Cris pour | ges, dont le second “en présence de| Villars qui clament sur la scè- |travers des hommes.

y être de résidence; et bientôt après! tous les Assiniboines catholiques”. la Mission de Ste-Anne fut confiée res jours suivants, il y eut encore au P. Fourmond, qui devait en la des-| {trois baptémes et un mariage parmi servant, enseigner la théologie aux|je mêmes sauvages.

Het Douce Alan le: pres Cette vie de tranquillité fut trou- mier minoré, le second .tonsuré, de- | Liée, pendant Ia seconde moitié de

puis le 4 du même mois. \ 1870 par la fameuse Picote ou petite Le P. Fourmond se rendit à son|érole. |

poste, vers le milieu de novembre. Nos lecteurs nous sauront gré, pen-

sons-nous, de leur faire un peu con- (@ suivre)

ne: Marchons sans bruit! Ils ne marchent pas. Et ils font un bruit énorme. Æ + *%

Plus que jamais il faut re- prendre la vieille et intransi- geante formule de nos ancè- tres: Hors de l'Eglise, point de

- ‘{salut. a nn . ee Sortez à la porte de l'Eglise, Gonna .VeS° DIEU. C et voyez le bourbier!...

dernière maladie française. Et

il l'exploite. PIERRE L'ERMITE.

PAGE 4

La Surbivance

Enprimée par L'OXPRIMERIE “LA SUB VIVANCE” PRINTING LTD.

10010 - 109e rue, Edmonton, Alia. Téléphone 24703 ABONNEMENTE:

CanAdA, UD AM. sn. Etats-Unis

PE

Chronique de J'A.C.F.A.

JE

Jeudi dernier 74 délégués des di- vers centres de la région de st-Paul se réunissaient à Bonnyville à l'occa- sion du Congrès régional.

La journée commença par une mes- se solennelle célébrée par le R. P. A. Boucher, O.MI, le R. P. J. For- tier, S.J., prononça le sermon de cir- constance. Après le diner. inscription des délégués et ensuite à la besogne! « Discours du président du comité ré- gional; travail sur la “coopération en- tre les cercles” par le R. P. L. Larose, OMI, curé de St-Paul; travail par M. André Déchéne, secrétaire du cer- cle Bonnyville sur “l’organisation de la jeunesse”; discussions et ensuite vinrent les résolutions au nombre de 19. Ces résolutions furent soigneuse- . ment étudiées par le comité de réso- lutions sous la direction au R. P. La- rose, et chaque délégué les accepta de tout coeur. L'espace nous manque ici pour donner un long rapport de ce qui s'est accompli à ce Congrès, ce- pendant, le secrétaire du Congrès fe- ra publier un compte-rendu de tous ces travaux afin de permettre à ceux qui ne purent se rendre, d'apprécier le travail accompli.

À la suite des résolutions, le comité de nominations, sous la présidence de M. Henri Hétu de Bonnyville, présen- . ta son rapport et le vote donna les résultats suivants pour l’année cou- rante:

président régional: M. J.-N. Vallée, Bonnyville, Vice-président régional: M. J.-W. Beaudry, St-Paul, Secré- taire régional: M. André Deschéne, Bonnyville, Trésorier régional: M. H. Fraser, -St-Paul.

Chaque cercle de la région se choi- sira un ‘représentant qui fera aussi partie de ce comité, Nous souhaitons aux nouveaux élus du succès dans toutes leurs initiatives et nous savons qu'ils seront appuyés par chacun des cercles de la région. Les délégués de l'Exécutif central étaient les PP. For- tier, S.J, Boucher, O.Mi., MM. J.-0 Pilon, 2e vice-président général, J.-H Tremblay, agronome bilingue et le se- crétaire général.

F2

+ *%

Nous profitions de ce voyage pour nous rendre à St-Joseph et au Lac Froid afin de nous rendre compte des travaux accomplis par ces cercles. De- puis notre passage au mois de mars dernier, chaque cercle à fait sa bon- ne part pour le recrutement et jes cercles fonctionnent bien. Nous les fé- licitons sincèrement et nous leur sou- haïitons plein succès dans leurs en- treprises.

*

* *

Vendredi dernier, pendant que nous étions au Lac Froid avec le R. P. Bou- cher, le R. PF. Fortier donnait une conférence sur “l'Humour’” aux avant- gardistes de Bonnyville. D’après ce que nous avons entendu, cette confé- rence fut grandement appréciée.

* + #

Dimanche, après la messe avait lieu la distribution des prix et la journée de V'A.C.F.A. à Brosseau. L'Exécutif était représenté par le R. P. Fortier SJ. qui donna le sermon, par MM Tremblay, J.-O. Pilon, 2e vice-prési- dent général et par le secrétaire gé- néral. 80 personnes assistèrent à cette réunion et nous sommes certains que le cercle de Brosseau-Duvernay fera sa grosse part encore cette année,

% Cd #4

Le soir, la réunion avait lieu à La- fond. aussi, il y eut distribution des prix et journée de l’A.C.F.A. Les représentants de l'Exécutif furent les RR. PP. Fortier, S.J., Boucher, OM. et le secrétaire général. Environ deux cents personnes écoutèrent attentive- ment tout ce qui fut dit au sujet de notre Association.

Lundi matin, visite à l’'Avant-Gar- de de Lafond le P. Fortier répéta sa conférence sur ’l'Humour”. Assem-

blée de l’Avant-Garde et quelques | mots d'encouragement avant de con-| Gaston Tinant, Clyde.

tinuer à Vegreville nous rencon- tions les avant-gardistes durant l’a- près-midi. Le soir, ce fut le tour des grandes personnes et une cinquan- taine écoutèrent attentivement ce qui fut dit. Les représentants de l'Exécu-

tif étaient les RR. PP. Fortier, SJ.

Boucher, O.MI, et le secrétaire gé- néral.

FO # +

Notre visite annoncée pour La Co- rey la semaine dernière fut manquée parce que la messe qui, ordinairement est célébrée le deuxième dimanche du .mois, fut célébrée le jour de l’Ascen- sion et alors, il nous aurait été impos- sible de réunir les gens. Nous tenons à leur assurer que nous ne les oublie- rons pas et qu’à la prochaine occa- sion, nous irons les voir et les ren- seignerons sur le travail de notre As- sociation.

+ + + . Cette chronique commence à s'al- (&wito page 8)

|

Les fêtes jubilaires

Jos. D. Demers.

VIMY

Dimanche après-midi le côté sud de la paroisse a été visité par deux individus étrangers qui ont essayé de vendre des pamphlets communistes. Comme personne n’en achetait, ils iles distribuèrent gratuitement, mais quelques jeunes gens détruisirent ces feuilles devant leurs yeux. I1 est é- trange que le gouvernement permette la vente et la distribution de ces pam- phets, qui ridiculisent la religion qui veulent l'abolition de la propriété pri- vée et qui prèchent la lutte des clas- ses. Encore une fois, qu’on soit sur ses gardes contre de tels vendeurs.

Freddy Tremblay va nous quitter. fi se mettra en société avec son frère à Morinville. Pendant les six ans qu'il

a été ici il s’est fait bien des amis et | nes sous le même bonnet” par Mme c'est avec regret qu'on le voit partir; | J.-M. Chauvet et Mlle C. Van Dal. La sa place sera prise par son frère Ar-: séance se clôtura par le chant “O Ca-

sène du Lac La Biche.

Dimanche aprés la messe, il a été décidé que la réception des aspiran- tes des Enfants de Marie aura lieu le dernier dimanche de mai, après la bénédiction du S. Sacrement.

Ont été admis parmi les enfants de choeur: Ernest Chaput, Réné Ber- nard, Clément Provençal, Uldéric Landry, Paul St-Amand et Alcide Sa- bourin. Plus beau que nos plus beaux ornements et décorations, c'est une rangée de jeunes garçons autour de l'autel.

Lucien Nadon a accepté une posi- tion à l’hôtel de Spruce Grove. Il s’at- tend d'être pendant le cours de l'été. )

Le conseil paroissial a décidé de faire mettre du “clap board” neuf à notre église; Une partie du matériel Jest déjà arrivé, l'ouvrage commence- ra après les semences.

En visite au presbytère, MM les abbés Marchand, curé de Picardville, Sullivan, curé de Clyde; M. et Mme Leguerrièr de Calder; M. et Mme

Baptèmes:

Omer Robert fils de M. et Mme O- mer Roux, parrain: M. John Morency, marraine: Mlie Eva Morency, porteu- se: Mme John Morency de Legal.

LEGAL

Dimanche dernier, se tenait à Ja salle paroissiale, une séance au profit de l’A.C.F.A. Les prix de la partie de cartes avaient été gracieusement of- ferts par MM. Armand Dufresne, Ro- bert Croteau et Léo Morency. Le pro- gramme musical et récréatif était sous la direction de Mle Cécile Van Dal maîtresse de l'école Springfield, qui n'avait rien épargné pour le ren- dre aussi varié et intéressant que pos- sible. Elle s'était assurée le concours de ses amis de Morinville qui prétè- rent leur concours avec bienveillance. Malheureusement l'assistance fut peu nombreuse. Le ler prix des dames fut

du 27 Picardville

L'église et le presbytère de la paroïsse de Picardville. Cette. église fut uleront Îles

construite et bénie en 1929. C’est dans cette paroisse que se dérouler midi les junioristes d'Edmonton nous

grandioses cérémonies religieuses et civiles de la célébration des fêtes du donneront une séance. IL est inutile

vingt-cinquième anniversaire de la fondation de la paroisse de Picardville.

Cette photographie représente des pionniers de la première heure, C’est

om mm mm

oo mo

+

LA SURVIVANCE

a fait touchant dont on dit beaucoup

La quête fut faite par Mr. Alf.

de bien: “Le captif”. Martel. Nous croyons savoir que noire DO-| Messes et bouquets spirituels: La pulation sera heureuse d'encourager | famille Al. Labell, M. et Mme

ces acteurs et cette séance dont les

Alf. Martel, M. et Mme I. Délisle,

profifs seront au bénéfice du Collège | M. et Mme J. Délisle, Mme P. Rin-

de St. François. Nous avons une det- guette, famille F. Perron, Mme te de reconnaissance à acquitter en-; AIf. Chevignys, Mile Marie vers les Pères Franciscains qui tra-| Walniewiez, famille J.-B. Ouel- vaillent à Morinville depuis deux ans | let, Mme J. Léonard, Melle A. et nous sommes heureux de saisir | Léonard, M. et Mme M. Hogan, cette occasion. Donc à dimanche pro-|]4, et Mme A. Harnois, M. et chain. Mme A. Sylvestre, Mme R. As-

Nos Amicalistes préparent la fête| selin, M. et Mme M. Cassidy, de Dollard et tout marche grand | Mme A. Cäron, Miles Alice Ca- train. Le programme serait à peu près|ron, Æ. Güllent, M. Malony, M. le même que celui de l'an dernier. Il}et Mme Oscar Leblanc, M. et y aura séance vers les 8.30 h. sermon Mme J.-W. Lachambre d’Ed- par le P. Routhier, promenades des|monton. Les dames d'Autel, le

jeunes à travers les rues de notre ville en compagnie de Dollard, de ses as- sociés, de Mile Madeleine de Ver- chères. Le dîner se prendra sur le

couvent Youville, M. et Mme

Geo. Gaulin, famille Neil Ross,

famille J. B. A. Desnoyers. A la famille en deuil, nos sin-

terrain et durant le cours de l’après- | Cères sympathies.

de dire que tous nos jeunes seront sur le pont, à l'heure précise. Cette fête) est la leur et ils entendent la célébrer : dignement.

Nous remercions nos amis de St- Joachin, Edmonton, d'avoir bien vou- lu avancer la célébration de la fête Saint- Jean-Baptiste afin de laisser le | 24 juin libre pour Morinville, De fait, St-Jean-Baptiste est le patron de no- tre paroisse et bon gré mal gré la fête doit se faire le 24 juin avec octave. Dé- l'on se prépare à faire de la fête de cette année un succès épatant et nous ne croyons pas être déçu.

Bonne nouvelle! Notre conseil mu-

| nicipal c'est décidé d'acheter des ar- bres, 200 pour cette année, C'est une innovation dont il faut féliciter nos échevins et notre maire et nous aimons à croire qu'ils ne s’arrête-

a ront que lorsque toutes les rues s<e- ront bordées d'arbres. C'est l'affaire de quelques années et notre ville au- ra un aspect de propreté qui lui fera honneur.

M. J.-M. Lamarre avait le plaisir ces jours derniers de faire la rencon- tre de son père, sur les rues de Mo-

en l'honneur et à la mémoire de ces vaillants Franco-Albertains qu’on dé- | Linville et aussi de l'une de ses soeurs. yoilera le 27 mai prochain une plaque en bronze sont inscrits les noms |La joie fut des plus grandes de part des pionniers vivants et décédés ou qui ont quitté la paroisse. | Yère rangée. De gauche à droite: Mesdames Alex Saint-Louis, Fradette, Joseph Lebel, Félix Goupie, Cyrille Franche. 2ième rangée: MM. Alex St-Louis, Félix Goupie; troisième rangée: Lau- rent Fradette, Cyrille Franche; quatrième rangée: Jos Lebel, Frank Belval,

et d'autre et M. Lamarre passe as | Laurent ques jours avec nous. Il nous al dra pour le mariage de l'une de ses | filles, au commencement de juin.

La température est idéale et lon travaille qui aux champs, qui aux jardins et tout reverdit après le grand silence monotone de l'hiver.

M. Georges Hallé, de St-Charles, est revenu chez lui le 14 de ce mois, mais dans son cercueil. Il à succombé

Ce ER gagné par Mme Jos Vangeois, le 2e par Mlle Ida Lavoie. Les prix des hommes furent gagnés: ler par M.

La Dollard le 24 mai

à Morinville

Bienvenue à tous! 830 h. —— Mgr Pilon célèbrera la messe; la chorale des enfants fera entendre des chants ap- propriés. Le sermon de circons- tance est réservé au Révérend Père Routhier.

À l'issue de la messe, la pa- rade allégorique s’organisera pour se rend nous comptons commémo- rer le dième centenaire de lar-

lices ordinaires, pourront mème servir un diner substantiel, pour 250, à qui le désirent... Et la fête de la jeunesse Ca- nadienne, avec tout ce que ce

nom évoque de gaieté et de charme, continuera à battre son plein...

Vers les 3.30 h., une séance

sera donnée à la salle paroïs- |

siale par un groupe de Junio- ristes. d’Edmonton et clôturera ainsi, dignement, cette pelle fè- te patriotique Avis Nos Amicalistes, mères de famille voudront bien four- nir le décor de la fête par leurs “belles couronnes d'enfants.” Nos Amicalistes institutrices seront aussi, pour rehausser la fête avec toute la gente SCO- laire Merci de la coopéra- tion de toutes et de chacune. Une amicaliste.

BEAUMONT

| PRE PERS Re M. et Mme Wilfrid Magnan firent un court voyage à Clyde en accom- pagnant Mme Joseph Anger. Lis visi- tèrent en même temps quelques pa- rents et amis à Legal et St-Albert. Mme Hormidas Lavanture a eu la visite de son fs, Arthur. Il était accompagné de sa dame et de ses | deux fillettes. | M. Ovila St-Pierre de Chauvin ac- | compagné de M. St-Germain était l'de passage ici, ces jours-ci. M. et Mme

re au pare Dollard | Paul Rhéaume d'Edmonton étaient en

visite chez M. Edmond Vallée et Ro- saire Magnan. Les élèves de l’école Charest sous

rivée de Jacques Cartier au Ca-lja direction de Mme Emile Clément

nada. Puis les jeux et amusements

traditionnels reprendront leurs droits.

12 h. Dîner Champêtre.

Les comptoirs attrayants et Coeur pour organiser une soirée afin

leur institutrice prendront part au Festival qui doit avoir lieu à Edmon- ton vendredi le 18. Nous leur sou- haitons bonne chance, |

des officiers de la ligue du Sacré-

PRIX D'ÉTÉ REDUITS LE 15 MAI

EFFECTIFS

À

Montagnes Rocheuses Banff, Lac Louise Lac Emerald

ALASKA

ar émmmmemee | 1€ 19 mai, et Hs

Dimanche, Je 15, il y eut assemblée

16 MAI 1934

dois l'aveu “qu'une au- | belle, - A. Martel, Jean Martel, Jo-|allèchants, en plus de leurs dé- L’ ‘Aütriche veut tre est réservée pour dimanche pro- seph Delisle, Laurent Delisle et Al-

chain. Les élèves d'Edmonton-nord berb Brosseau, tous neveux de la dé- viendront nous jouer un drame tout funte.

d’autres marchés

Un envoyé de l'Autriche en rou- te pour le Canada et les E- tats-Unis afin de conclure des pactes commerciaux avec ces

pays.

NEW-York,— Un ‘Un envoyé haut placé | dans les conseils du gouvernement australien est en route pour le Ca- , nada et les Etats-Unis afin de con- | férer avec les autorités de ces deux | pays sur divers problèmes conmer-

ciaux internationaux, suivant ce qu'a annoncé M. D. M. Dow, secrétaire of- ficiel pour l'Australie aux Etats-U- nis.-

M. Dow a fait cette déclaration à la suite de la publication d'une nou- velle de Sydney, Australie, disant que le Commonwealth avait préparé des traités commerciaux avec la France, ji et la Belgique, et que ces ac- cords seraient soumis au parlement en juin. | Cet envoyé est M. Staniy M. Bru-

ce, ancien premier ministre d’Aus- | trale et maintenant haut commis-

saire du Commonwealth en Grande-

Bretagne. Il arrivera à Los Angeles e rendra immédiate- ment à Ottawa, après quoi il conti- nuera à Washington.

oo

de préparer leurs drapeaux qui Se- \ront prêts pour la Fête-Dieu.

M. et Mme Robert Sermont étaient en visite chez M. et Mme Wil- liam Hérard, parents de Mme Ser- monet. —Corr.

0 Q 0————

Le bonheur, le repos, la gloire et la vie, cest de servir l'Eglise, Deman- dons au grand évêque dont nous cé- lébrons aujourd’hui la fête, de nous le faire comprenädre.—Louis Veuillot.

remontent d J. P. FITZGERALD

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vants: Ouverture de piano, Rapsodie en G mineur de Brahm, par Mlle Lu- cille Boyer de Morinville, diplomée du conservatoire de Toronto; exhi- bition de danse par la jeune Cons- tance Theriault accompagnée au pia- no par Mlle Roy, toutes deux de Mo- rinville; Chants par Mile C. Van Dal, accompagné par M. Ernest Mercier; Saynète, Le Poète et le Gourmand, déclamée par M. Alexandre Lavoie et Mlie Stella Lavoie sa fille: exhibition de chasse par Mile Louise Bernier de Morinville, accompagnée par Mlle Roy: comédie en un acte “Trois bon-

SAINT-ALBERT

Dimanche matin Je 13 courant s’é- teignait pieusement dans Je Seigneur, muni des sacrements de notre sainte religion Mle Adèle Hamel, âgée de 87 ans, 4 mois et 13 jours.

Le service fut chané mardi le 15 par le R. P. I. Binet, curé de St- Albert.

La messe des morts fut très bien rendue par les membres du choeur de chant soùs l'habile direction de soeur St-Joseph.

Pour cette circonstance l’église a- vait revétue ses plus riches parures de deuil.

La défunte laisse dans le deuil 3 nièces et 2 neveux: Mmes Ald. La- belle de St-Aïlbert, Alf. Martel de Villeneuve, Edm. Brosseau de St- Paul. MM. Joseph Delisle de Ville- neuve et I. Delisle de St-Albert,

Les porteurs étaient MM. Ald. La-

|

nada”.

M. le Curé au nom du cercle de FA. C.F.A. prononca quelques mots de re- merciment, à Mlle Van Dal et féli- cita les artistes qui prétèrent leur gracieux concours à cette délicieuse soirée. Etaient venus de Morinville M. et Mme Thériault et leur fillette Constance, Mme Boyer et Mlle Lucille Boyer, Miles Roy et Louise Bernier, MM. Ernest Mercier et Lucien Des- champs. Après la séance et avant de s'en retourner, Mlle Cécile Van Dal leur servit un charmant gouter dans la salle à diner du presbytère. Elle

était assistée de Mme Van Dal sa mère.

|

ILest rumeur que plusieurs parois- siens vont profiter du billet d’excur- sion très réduit, offert par les com- pagnies de chemin de fer pour aller passer dix semaines dans l'Est. Ils ont tous le mois de juin pour se dé- cider. C'est une belle occasion de re- voir la vieille Province de Québec

——Corr.

MORINVILLE

Nous avons eu, enfin, notre séance des anciens élèves des Jésuites, di- manche soir. La salle était remplie et pour l'occasion l’on était venu des 4 coins de la paroisse. La comédie a été rendue avec beaucoup de suc- cès et ce fut un rire continuel du commencement à la fin. Tout ceci nous rappelait le bon vieux temps, de 15 ou 20 ans passés, alors que nos collègiens d'Edmonton avaient cou- tume de nous répéter leur séance, La salle m'était pas assez grande pour contenir l'assistance et l'on n'était jamais satisfait. Pourquoi ne rever- rait-on pas les beaux jours d'autre- fois, c'est-à-dire, pourquoi ne comp- terions-nous pas sur la visite répétée de nos amis et nous avons confiance que le Pèré A. Tibeau pourrait encore les piloter.

Puisque nous parlons de séance,

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16. MAI 1934

LA SURVIVANCE

CALGARY

Bulletin paroissial

Vendredi, grand'messe du premier | anniversaire de décès de sa mère, ap- plicable aussi, à l'âme de son père et de ses autres parents, recomman-

dée par Mme L. Poulin.

Samedi, veille de la Pentecôte, est | un jour maigre et jeûne d'obliga- tion.

Dimanche, 20 mai, La Pentecôte: | messe ‘“Spiritus” page 390, Gloria et Credo, préface de la Pentecôte et Ite missa est à la fin.

Ce dimanche là, il y à après l'Al- leluia, une hymne spéciale qu’on ap- pelle la Prose de la Pentecôte et dont la beauté doit attirer l'attention des fidèles. IL vaut la peine de la lire dans sa propre langue pour en mieux saisir le sens et nous pénétrer de sa pensée. En voici un bref résumé pour ceux qui n'auraient pas la traduction dans leur livre de messe:

Esprit-Saint, venez en nous et ray- onnez sur la terre. Vous êtes l'au- teur de tous les biens, vous êtes le Père des indigents et le Flambeau des Chrétiens, vous êtes le Consola- teur souverain, qui reposez du la- beur et qui charmez la douleur. Si votre secours puissant ne nous sou- tient, tout chancelle. Lavez donc l’in- iquité, guérissez toute blessure, arro- sez lJaridité, rechauffez toute froi- deur, assouplissez l'âme dure et re- dressez toute erreur. Accordez-nous les sept Dons et par eux la gloire des Elus.

Le jour de la Pentecôte marque aussi qu'il y a déjà 50 jours que ia fête de Pâques est passée. Et c’est en ce jour que le Saint-Esprit, la 8e Personne de la Très S. Trinité, égal au Père et au Fils en perfection, en gloire et en majesté, est descendu sur la Ste Vierge et les Apôtres, d'une façon visible puisqu'il prit la forme de langues de feu. Et c'est encore à dater de ce jour que les Apôtres com- mencèrent à prêcher l'Evangile par| eux-mêmes et avec courage sans crainte des Juifs, comme autrefois avant la descente du Saint-Esprit. La Pentecôte est donc la fête qui cé- lébre les effets merveilleux que l'Es- prit-Saint opère dans les âmes. Car s'il ne descend pas sur les confir- més d’une façon visible comme il le fit pour les Apôtres, nous croyons certainement que le Sacrement de Confirmation nous donne le Saint- Esprit et que c'est Lui qui est chargé de l'ouvrage de notre Salut éternel. Il arrive souvent que nous méprisions les grâces du S. Esprit, que nous ou- blions sa présence en nos âmes une fois confirmées, et voilà pourquoi la fête de la Pentecôte nous donne l’oc- casion de réfléchir, de lui faire amen- de honorable et de le prier d'agir en nous avec force, en oubliant pour ce- la nos ingratitudes passées à son égard,

Dimanche soir, comme il a été éta- bli pour tous les dimanches du mois | de mai, il y aura la procession à No-| tre-Dame des Blés d'Or pour deman- der que notre récolte de cette année ramène un peu la prospérité chez-| nous et dans Je Canada en général]

Mercredi, vendredi et samedi, 23, 25 et 26 mai, sont les jours des Qua- tre-Temps imposés par l'Eglise pour balancer l'action du mal dans le mon-

A RP LE A SE Er

OI à EE

la messe paroissiale dimanche der- nier pour former un comité chargé de diriger notre participation aux fêtes du Vingt-Cinquième anniver- saire de Prêtrise de Mgr l'Evêque de Calgary, Son Exc. Mer Monahan fut ordonné à Montréal le 4 juillet 1909. Et pour cette raison, l'assemblée de dimanche dernier, tenue sous la pré- sidence du marguiller en charge, nomma M. Siméon Laurendeau pré- sident du comité paroissial de Ste- Famille, assisté de M. le Dr. Beau- chemin, M. Clovis Bray etM. Victor Despins. Et à son tour monsieur le président du comité délégua, pour représenter Ste-Famille à la réunion d'un comité central composé des re- présentants de toutes les paroisses de la ville, MM. le Dr Beauchemin, Bray et Despins.

Au catéchisme Chez les Petits

Irène Croteau, 66 points sur ‘75, Jeannette Croteau, 64, Jacqueline Chase, 58, Anita Suey, 58 Léon Plot- kins, 57, Cécile Chase, 54, Irène Suey, 53, Bernard Suais, 52, Normand Na- deau, 51, Evangéline Plotkins, 51, An- nette Plotkins, 49, Marguerite Blais, 45, Béatrice Bourque, 41, Philippe Plotkins, 38, Raymond Nadeau, 35, Clément Despins, 33, Louise Beauche- min, 32, Raymond Croteau, 30, Su- zanne Plotkins, 14.

Chez les Grands | Laurent Despins, Charles Veilleux, ! Irène Lesieur, Gilbert Despins, ca-| mille Rousseau, Eugène Auclair, Ber- nard Laurendeau, Irène Lessard, Blanche Suais, Anna Auclair, Suzan- ne Suais, Thérèse Rousseau, Marie Suais, Jeanne Lesieur, Cécile B. Choïnière.

Ont été absents une fois: Irène Le-! sieur, Eugène Auclair, Jeanne Lesi- eur, Anna Auclair, Raymond Nadeau, Béatrice Bourque, Louise Beauche- min, Suzanne Plotkins.

—Corr.

SAINT-PAUL

mn

Dimanche, le 29 avril, les élèves de Ecole Saint-Paul donnèrent, à la salle paroissiale, la répétition du programme préparé pour la fête du R. P. Curé. Inutile de dire que cette soirée a été fort goûtée, très récré- ative et nous n’avons que des féli- citations à addresser aux élèves ain- si qu’à leurs dévouées maîtresses qui ont donné tant de travail et de temps pour l'organisation d'une si belle sé- ance.

Nous sommes heureux de nous joindre aux élèves pour offrir au R. P. Curé nos voeux de bonheur les plus sincères

C'est avec regret que nous devons annoncer la mort de Mr Alphonse Turmel, décédé le jour de l’Ascen- sion à l'âge de 59 ans. La maladie

La vie en

âtre Elite, la représentation du Con- | accompagnée de M. Marcel Poirier grès Eucharistique qui à eu lieu enlet Mle Irène Collette accompagnée Irlande l'année dernière. On nous a[de M. Désiré Doucet.

fait entendre la “Voix du Vatican;"! Le soir à 8 heures tous revenaient on a représenté la réception gran-|à l'église alors que les nouveaux

Ïberta

diose faite au délégué apostolique lors de son arrivée à Dublin; enfin, les imposantes cérémonies du Con- grès. La vue de cette foule recueillie, venue de partout pour rendre un hommage public à Notre Seigneur dans le Saint Sacrement laissera, nous n’en doutons pas, une heureuse impression dans l'âme de toutes les personnes qui sont allées voir cette

communiants étaient reçus du sca- pulaire. M. le Curé donna une ins- truction sur l'historique du scapu-

laire et les avantages de le porter. |

Après l'office, tous les paroïissiens s'assemblèrent dans la salle parois- siale pour la réunion mensuelle de l'A.C.F.A.

Après Ja lecture du rapport par le secrétaire on proposa un amen-

a

représentation sur l'écran. Il est très regrettable qu'un plus grand nom- bre n'aient pus se rendre à une dé- monstration aussi digne d'être vue. Merci de tout coeur au R. P. Curé de nous avoir procuré cette belle et surtout, cette bonne distraction. Ensuite M. Antoine Dolbec nous

Le festival de l’école St-Paul et| donna une conférence très intéres- du district à eu lieu vendredi, le 11|sante sur l'histoire des débuts de la mai. Tous les élèves qui ont pris part | Confédération. Il nous raconta les ont certainement donné une preuve | discussions des “Pères de la Confé- de beaucoup d'application et de tra-|dération” aux diverses conférences vail; le chant, les récitations, l'art|de Charlottetown, de Québec et de dramatique, tout a été rendu avec! Londres. Enfin il nous montra les beaucoup de succès. La coupe of-l avantages que devaient donner un ferte pour îe plus grand nombre de! nouveau système de gouvernement. points pour les écoles de villages,| M. Louis Leray colonisateur pour a été gagnée par l'Ecole St-Paul; pour les écoles rurales, par l'école | pelé à prendre la parole par M. E- d'Orvilton. loi Gagnon président. Il nous entre-

Félicitations bien sincères aux é-[tint pendant une demi heure sur lèves, et aussi aux instituteurs etiles problèmes de la colonisation et et institutrices qui se dévouent à une! NOUS encouragea à travailler ensem- si belle cause sans tenir compte du POUT le succès de notre association.

dement à la motion faite à la der- nière assemblée qui était de deman- der dix sous à la porte. Après une dis- cussion animée il fut décidé d’or-

l

Treo mr era

à l'occasion de sa fête. :

temps requis et des difficultés qui se rencontrent toujours. | La famille de M. G. Larue quitte: notre village pour d'autres climats.| M. Larue etait le propriétaire du “Journal St-Paul;” mais comme son imprimerie a été détruite par le feu au mois de mars dernier, il a décidé de partir.

Aussi Mr et Mme Emile Robin et leur ïils George sont partis pour quelques mois; ils ont l'intention de se rendre en Californie ou demeu- rent les parents de Mr Robin. À ces

bon voyage.

Dimanche soir, le 13 mai, eut lieu, | à la salle paroissiale une soirée ré- créative donnée sous les auspices des Enfants de Marie. Elles ont joué| une comédie bouffe en deux | et comme elles avaient été prépa- rées par le R. P. Larose, Curé, elles ont pu donner au nombreux auditoi- re une soirée tout à fait amusante. Deux jolis tableaux comme entr’ac- tes ont ajouté une note sérieuse: “L'Angelus” de Millet, et ‘“l'indien- ne Minnetonka.”

Toutes celles qui ont pris part au programme pour cette belle séance méritent d’être encouragées, car el- les ont beaucoup travaillé et assez longtemps; nous les félicitons sin- cèrement.

Voici le programme:

iI Duo de piano, Don Giovani, par Mlles Jeannette Thérrien, Pierret- te Benit.

IX ler Acte

de, par la pénitence des bons. Ce sont; été assez longue: mais les souf-| III Tableau: Minetonka, Mile Jean- des jours de lutte contre les fléaux| frances de la terre endurées avec|nette Thérien, “l'Angélus” de Mil- et des jours propices pour mériter |résignation nous achètent l'éternité|let par Miles Claire Anna Thérrien, les secours du Ciel. Chacun & le de-}bienheureuse et c'est une bien| Rodolphe Gallant avec Choeur des

voir de faire sa part s’il ne veub PaS | erande consolation. Les funérailles! Enfants de Marie.

s’exposer trop aux misères qui rôdent sur Ja terre.

Les excercices du Mois de Marie se font tous les soirs à l'église parois- siale à ‘7.30 heures.

Baptêmes:

Joseph Robert: premier-né de la famille Camile Chouinard, boulan- ger- patissier de cette ville. Ayanti pris naissance le 9 dernier ce gros garçon fub baptisé le 13 de mai, et il: eut pour parrain et marraine ses | grands parents maternels: Monsieur et Madame Charles B. Veilleux.

A lhôpital

Nos lecteurs apprendront avec é- tonnement que Monsieur Jules Des- pins, marchand et membre du choeur de chant paroissial, membre aussi de nos sociétés, est entré à l'hôpital di- manche dernier, souffrant d'une dé- pression nerveuse. Nous espérons que son âge encore robuste l'aidera à triompher rapidement de la mala- die, et le Courrier fait des voeux pour son rétablissement.

De passage

Le R. P. Riou, O.MI. de Cluny et le R.P. Lamothe, Curé du Minnesota, revenant d'un séjour en Californie, étaient de passage à Ste-Famille. Monsieur Je Curé Lamothe originai- re de Marieville dans la province de Québec, passait par l'Ouest canadien pour la première fois, il s'est dit en- chanté de voir le progrès et le dé- veloppement de nos prairies et de Calgary tout particulièrement. Réunion des paroissiens

Nos gens se sont réunis à l'issue de

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ont eu lieu samedi, le 12, au milieu d'un grand concours de parents et d'amis.

Il laisse pour le regretter son é- pouse et plusieurs enfants à St-Paul et dans la Colombie Britannique.

Dans cette grande épreuve, nous offrons à la famille nos témoignages de profonde sympathie.

Nous avons eu la semaine derniè- re le grand privilège de voir au thé-

Un cas d’urticaire Mme A. Zambo de Chicago, III, écrit: “Durant ces deux dernières an- nées mon fils fut souvent affligé d’ur- ticaire très douloureux. Plusieurs trai-

tements furent sans effet. Après un fils:

court emploi du Novoro du Dr Pier- re mon fils fut soulagé de ce mal”. Cette médecine herbeuse incompara- ble stimule le procédé de la diges- tion, règle les intestins et augmente le flux urinaire, aidant ginsi le corps à se débarrasser des impuretés et à édifier un corps sain. Elle est fournie par des argents locaux spécialement désignés par le Dr Peter Fahrney & Sons Co., 2501 Washington Blvd. Chi- cago, III.

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[iv 2ème Acte V O Canada

Les actrices étaient: Milles Blan- che ‘Thérrien, Corinne ‘Tremblay, Claire Anna Thérien, Marie Cloutier, IEva Thérien, Ævangéline Gallant, Claire Landreville, Charlotte La- chapelle, Lucienne Théroux, Bibiane Tremblay, Juliette Landreville.

Au piano: Mlle Ida Charron.

Naissances: À M. et Mme Louis Bérard, une fille: Annette.

A Mr et Mmme Andrew Munro, un fils: Joseph Paul.

A Mr et Mme J. M. Drouin, un fils: Joseph-Jean-Guy-Claude.

4 Mx et Mme Louis Gagnon un fils: Joseph-Louis-Raymond. A M. et Mme Joseph Girard, un Joseph-Clovis Vianney.

A Mr et Mme Adélard Chamber- iland, un fils: Joseph-Jean-Louis.

A Mr et Mme Clément Delisle, un fils: Joseph-Eugène-Armand.

A Mr et Mme Rodolphe Gill, une fille: Marie-Solange-Lorraine.

A Mr et Mme Charles Omer Joly,

CS

{un fils: Joseph-Pierre-Zénon.

A Mr et Mme Raymond Roberge, une fille: Marie-Marjolaine-Ghise- laine.

A Mr ef Mme Arsène Roberge,une fille: Marie-frène-Adrienne.

A Mr et Mme J. Emile Roy, une fille: Marie-Alice-Lorraine.

CHAUVIN

|

Le 10 mai fête de l'Ascension, les cérémonies imposantes de la premiè- re communion avaient lieu dans l’é- i glise paroissiale, Préparés la veille par une retraite spéciale, les enfants au nombre de dix-sept s’approchè- rent de la Sainte Table pour rece- voir leur Jésus. Leurs parents et la plupart des paroissiens les accompa- gnèrent au banquet sacré. Les élèves de lécole séparée sous la direction des Soeurs Ste-Croix, exécutèrent de très beaux. cantiques. Les. jolis quêé- teuses étaient Mile Carmen Boyer

Ensuite M. Robert Délémont se- crétaire annonça le nrochain con- férencier,M. René Bélanger qui par- lera sur la Langue Française.

Tous se séparèrent après le chant de “O Canada.”

Nous avans le plaisir de revoir M. Eugène Côté qui nous avait quitté pour Los Angeles, il y a bientôt 3 mois. Son stage là-bas l’a presque rajeuni. Du moins il jouit d'une san- excellente.

M. Irénée Collette vient de rece- voir plusieurs automobiles dernier

deux familles, nous souhaitons un| modèle, marque chevrolct. Avis auxinitoba après avoir quitté Lamoureux,

gens de bon goût.

Baptême: .Joseph-Léopolä-Rolanä enfant de Elphège Courchesne et Melmina St-Pierre. Parrain et mar- raine, M. Léoplod Houle et Mlle Y- vonne Courchesne,

LAMOUREUX

Le 10 Mai, jour de l'Ascension, avait lieu notre partie de bingo an- noncée la semaine dernière. Envi- ron 300 personnes se pressaient dans la salle paroissiale. Il y avait deux comptoirs de bingo et un autre pour le jeu des palettes: Toutes les trois fonctionnèrent avec la plus grande activité toute la soirée. Un grand nombre de prix donnés par les pa- roissiens et amis--dont l'énuméra- tion serait trop lorgue—furent rem- portés par les joueurs. Une belle pou- pée fut tirée aux dés et gagnés par Mme À. Yanch. Les poufs à la crè- me furent enlevés comme par en- chantement. Dans leur coquille se

trouvait une surprise qui donnait | droit à un prix. Edouard Morin en

fut l'heureux gagnant. La pêche à la ligne fit fureur parmi les enfants et c'était un plaisir de voir ces chers

petits ravis lorsqu'ils prenaient un| gros poisson. Parmi les multiplicité;

des jeux, nous avions même un tireur d’horoscope dans la personne de M. Emile-Clément de Beaumont, qui dans son costume de musulman pas-

sa aux yeux d'un grand. nombre pour | un véritable voyant. Onze heures et!

demi sonnäit et l'entrain au lieu de ralentir augmentait sans cesse. Il fallait cependant faire cesser les parties de bingo et le jeu des palet- tes, car il restait encore un long programime à accomplir. Ce n'est qu'avec peine qu'on put décider cha- cun à s'asseoir pour le réveillon. Toutes les tasses, les verres, tous les récipients furent utilisés et encore on nous assure que dans certains groupes, plusieurs buvaient à la mé- me tasse.

Au début du concert, nous eûmes le plaisir d'entendre l'orchestre La- franchise de St-Albert qui s'était mis gracieusement à notre disposition. Il fut très applaudi par l'assistance qui le réclamait encore, mais il était né- cessaire d'accélérer la marche du concert, car l'heure était avancée. Les enfants de M. Hormidas Lamou- reux chantèrent à deux reprises a- vec accompagnement de guitare; Ja seconde fois déguisés en ménestrels nègres. Ils remportèrent un vérita- ble succès.

C'est à ce moment qu'eut lieu le tirage de la loterie du cinq piastres en or. À cette annonce, un mouvement d'attention se produisit dans l'as- semblée. La petite Eveline Rocque fut hissée sur le théâtre et de sa me- noîte rose tire un billet: c'était le

J. W. PIGEON

jo

numéro 458 au nom de E. Hallan de Fort Saskatchewan.

Puis Wanda Kelterborn nous don- na une chanson de gestes et en rap- pel une exhibition de tours d’acro- batic. Elle fut chaleureusement ap- plaudie. | Émile et Léonie Rocque jouèrent en- suite:‘“Le petit gourmand,” petite scène qu'ils interprètèrent très gra- I cieusement.

Alice Rocque et Esther Johnson sous la direction de leur maitresse | Mlle Ernestine Boisjoli, nous don- nèrent deux charmantes récitations.

Louis Moret joua deux morceaux de piano avec l'assurance et le doig- vigoureux d'une grande personne.

Mme Eugène F'ontaine, à la voix} ganiser une soiree pour défrayer les sympathique chanta en anglais et en| ce que cela peut bien faire quand il dépenses d'occupation de la salle. |français accompagnée au piano par|s’agit d'encourager une oeuvre sem-

! Mme Latour.

1. M. Latour .de sa belle voix de ba- ryton donna aussi une chanson en anglais. Mme Fontaine, M. et Mme | Latour sont toujours aimés.

| Enfin, pour clore la séance, Wal- lis, Allan et Frank Watt, Agnes Speers, Robert et Maurice Lamou- reux, Francis et Angéline Paradis, Lorraine Paradis, M. Claire Desro- siers, Gertrude Fontaine, dirigés par

la Saskatchewan et l'Alberia fut ap-;j Mlle McPherson, et accompagnés de

la guitare par Mie Flora Lamoureux nous donnèrent deux pantomines et une récitation, qui amusèrent beau- coup l'auditoire.

Est-il nécessaire d'ajouter que la soirée fut un franc succès à tout point de vue? Grâce au dévouement infatigable de nos bonnes Dames de l'Autel et à la générosité de nos ex- cellents paroissiens et amis du de- hors nous pouvons enrégistrer une recette très substantielle.

Nouvelles. Un pénible accident est survenu à M. Philodore Lamoureux lorsque le feu a pris à son poulailler et à consumé le garage, la remise ct tout leur contenu y compris l'auto- mobile. Nos vives sympathies.

M. et Mme Alcide Guertin et leur fils qui ont habité longtemps le Ma-

|reviennent s'établir dans leur anci- enne paroisse. M. Guertin se propo- se de faire de l'apiculture et aura pour commencer une cinquantaine ide ruches. I1 réside temporairement chez M. Alphonse Lamoureux. Bien- venue à cette nouvelle famille.

Me Eva Paradis est à l'hôpital de la Miséricorde souffrant d'une pneu- monie. Nous lui souhaitons une prompte guérison.

Il est à M. et Mme Arsène Go- dard: une fille qui a reçu au bap- Itême les noms de Louise, Dorothée. Parrain et marraine: M. et Mme Pierre Bélair.

À M. et Mme Euclide Villeneuve: une fille, Marie, Laura, Lusille. Par- es et marraine: M. et Mme Jean Normandeau.

—Corr.

GIROUXVILLE

| Soirée du 6 mai

Inutile d’emboucher la trompette pour crier le succès remporté par nos amateurs de Girouxville qui vien- nent d'un peu partout, de Québec, de l'Ontario, du Manitoba, de la Sas- katchewan, de l'Alberta, de Giroux- ville, même avant que Girouxville e- xistât comme tel et des vieux pays; mais tout ce monde est maintenant

| de Girouxville, n’en déplaise à ceux

qui les voudraient de chez cux. Des amateurs du genre, nous en a- vons à prêter. à louer au besoin, à donner sous certaines conditions ! Voilà pour le personnel en général.

En particulier, nous ne mention- nerons que les noms des directeurs de la pièce et de la chorale: Mada- me Albert St-Jean, née Coilin, ins- titutrice à l'école Gougeon et M. John Black burn; l’une directrice de la pièce fameuse: “La Poudre aux Yeux”, de Labiche et en même temps notre organiste; l'autre, directeur de la chorale et notre maitre de cha- pelle.

Une grande partie du succès re- vient à la directrice dont le talent d'organisation et d'exécution est con- nu et apprécié ici depuis trois ans sans oublier les succès toujours gran- dissants qu’elle remportait à Don- nelly durant les deux années d’en- seignement qu’elle y fit. Impossible de passer en revue chacun des nu- méros, de faire louange de chaque acteur ou actrice, chanteuse, violo- niste, etc, cela pourrait exciter Ja jalousie, non pas des exécutants, mais de certaines troupes du genre qui ont déjà exécuté les mêmes piè- ces ou numéros dans le passé qui tenteraient de répéter l'exploit de Girouxville. Comme le faisait jus- tement remarquer le R. P. Lajoie à la fin de la séance, “comme jeu d'en- semble, c'était parfait,” il y avait jusqu’à certaines petites ombres au

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tableau, preuve qu'il n'y manquait | rien.

Aussi rien d'étonnant que nos a- mis, les Anglais Protestants de Pea- ce-River aient tenu à entendre ce} petit chef-d'ocuvre jeudi dernier et; Falher aura la réponse à sa gracieuse | .

Les prix du marché

Prix à Edmonton

du à notre appel et nous avait gra- tifiés d'une température idéale, les routes étaient bonnes, quoique ra- boteuses par endroits, mais qu'est-

blable? Dès huit heures, la salle é- tait débordée, ni plus ni moins. Nos amis de Falher en grand nombre, de McLennan et autres centres voi- sins s'étaient donné rendez-vous pour entendre et voir du vrai théâtre et ils ne furent pas trompés.

Avant le goûter délicieux autant que substantiel préparé par les Da- mes, M. le Curé Normandeau s'a- dresssant aux acteurs, leur répéta le mot de Napoléon à ses soldats: ‘Je suis content de vous,” et il remercia! tous ceux et celles qui de près ou de loin avaient concouru au succès de

invitation dimanche après-midi. | Blé— C'en est assez pour dire le succès | No 1 Nord

remporté, succès qui était aussi | No 2 Nord

pour Ie dévouement, Jes sacrifices! No 3 Nord

consentis généreusement par nos a-| No 4 Nord

mateurs, de répétitions pendant un! No 5 Nord

long mois par des chemins affreux, i No 6 Nord

à des distances de 4, 5 jusqu'à 10, fourrage

milles, non pas pour la gloriole, pour |

un succès de théâtre, mais pour unc' Avoine—

oeuvre par excellence, notre survi- |

vance française et catholique par le! N0 2 © W 22%

maintien de nos institutions parois- No 3 C W 1956

siales. Fotrage, it hamdbntins. 1914 La Providence que nos avions im-

plorée d'être de notre ‘bord’ pour cette Grge—

fête. avait comme d'habitude répon-| No 3 C W 21%

No 6 Nord Fourrage

Prix à Winnipeg

A RE EE RE ER

cette soirée paroïssiale qui, malgré | Blé—

la crise, dans une paroisse vieille de

5 ans, rapportait la jolie somme de] No 1 Nord $80.00 net. No 2 Nord

En terminant ce rapport, le cor-| 3 Nord respondant avertit les lecteurs de! No 4 Nord croire à l'absolue véracité et sincé-| No 5 Nord rité du témoignage ci-dessus, sans| NO 6 Nord penser jamais à “La Poudre aux FOurrage Yeux” dans semblables rapports.

Semailles Avoine—

En partie terminées, ce qui est 15 NO::2: C2, WW sistema 344 jours et un mois plus tôt que l'an| No 3 C W 31% dernier. Espérons que l'automne ne FOUFTAGE heures 30% se hâtera pas de faire son apparition et que les prix monteront en pro-| Or8t— portion des besoins de nos colons.

D CT 38% NO CO W sn rame 3636 | Seige— SAINT-ALBERT | NO: 1:C-W unir us 45% Prix à Eümonton Bétail— Journée paroïssiale. Taures de choix 3.25 à 4.00 Taures moyennes 2.50 à 3.00

Comme par les années passées, St- Albert, aura sa journée paroissiale. Les organisateurs se proposent de sur-

Jeunes veaux gras, choix 4.50 à 5.09 É ss moyens 2.15 à 4.00

js à ce Bouvillons de choix 4,00 à 4.75 passer tout ce qui à pu se voir déjà| D itlons qualité DIOYENNE ici. La date a été fixée au premier nr 3.25 à 375 juillet, qui est un dimanche, pour! Lcpes de choix 200 à 2.50 ES partout de L MOYENNES un. 125 à 1.75

ü * ë Taureaux 150 à 2.25 Agneaux de choix 6.75 à 725

Agneaux de bonne qualité 5.00 à 6.50 Moutons d'un an 3.50 à 5.00

PT VE 7 Des CCE ET C2 SE OL 2 EE LC ENCRES EN PT ET

Brebis 2.00 à 3,50 DONNELLY Porc à bacon 6.85 Boeufs d’engrais— De choix 2.50 à 3.00 qualité moyenne et ordinaire Dimanche, le 6 mai, avait lieu, 150 à 2.25 dans la salle paroissiale, une partie] Vaches Les de Whist Militaire, organisée par le Club de Balle au Camp, dans le but & de réunir des fonds et de s'organiser Crème pour la saison qui commence. L’ap- Spéciale pel fut bien accueilli et après Vêpres,| No 1 un grand nombre de paroissiens se No 2 (éigesient vers 1e salé nue ln Oeufs cParetions quoiétennen circonstance, le concours toujours si AURÉREDAUCIEUS. CESSE. Me ours apprécié des jeunes de l'Avant Garde Grade À 10. 08 06 avait été demandée; ceux-ci heu- B …. 08 reux de se dévouer pour la bonne CA 06 cause fournissent le programme ré- créatif, lequel fut très goûté Un|Beurre—

chant composé pour la circonstance | fut donné au début de la soirée,a- près quoi le jeu de cartes est à l'hon- neur. Il y a de l'enthousiasme et de l'entrain: on s'embitionne mutuelle- ment, on s'’acharne a décrocher Îles pavillons portant les plus gros nu- méros. Les 25 parties terminées, les jeunes entonnent:“Quand on est Ca- nadien” chant qui est suivi d’une courte saynète: “Le premier voyage de Pierrette.” Vient ensuite un chant par les garçons: “Les conseils du vieux moulin” Ce numéro est pré- cédé et suivi d'une salve d'applau- dissements. “Les Souvenirs,” de Mle Charlotte Maisonneuve, sont aussi très appréciées. Ensuite après avoir compté les points, le prix des Mes- sieurs est décerné à M. Albert Bris- son, .et celui des dames à Mille Flo- rence Ouellette,

Puis vient le numéro toujours goûté et auquel tout le monde prend une part active: c'est le réveillon, Il y a aussi une râfle et divers jeux.

Un mot de remerciement adres- à Monsieur le Curé pour son con- cours toujours si actif et désinté- ressé n’est pas du tout hors d'ordre.

Le chant “O Canada” termine cet- ‘te agréable soirée. Espèrons qu'une autre de ce genre sera bientôt an- noncée au profit de la paroisse.

—Corr.

|

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TRAVAUX DU PRINTEMPS

I y a deux façons d'hiverner les abeilles: soit en caves appropriées à cet effet, soit à l'extérieur au moyen de boites aménagées en conséquence. Ces deux systèmes présentent des a- vantages et des inconvénients séricux que nous exposerons en leur temps. Pour l'instant, considérons, que les abeilles protégées contre les rigueurs des grands froids, ont passé l'hiver au dehors.

La relne a recommencé sa ponte depuis environ 2 mois; d'autre part, nos abeliles, par une de ces belles journées printanières, ont fait leur sortie de propreté: allégeant l'abdo- men dilaté par les résidus de la nu- trition, dont elles n'ont pu se déba- rasser pendant Ja période plus ou moins longue de claustration hiver- nale.

En ce qui conserne cette première sortie, le novice fera bien de se met- tre en garde contre toute fausse a- lorte produite par une de ces jour- nées la neige tardive couvre le sol, tandis que le soleil réchauffé de midi darde ses rayons brûlants sur l'en- trée de la ruche: bien des fois, il est arrivé que trompés par cet appât des milliers d'insectes, ne se doutant pas du frold, trouvaient la mort avant de pouvoir regagner jieur demeure.

Pour éviter des déceptions de ce genre, 1 est recommandé de protéger l'entrée de la ruche au moyen de lar- ges planchettes qui interceptent les rayons du soleil trop précoces. Pro- fitons ensuite d'une bonne journée pour soulever le corps de chaque ru- che et en racler le plateau au moyen d'un instrument. Cette aide est vi- vement appréciée par les insectes qui se remettent plus rapidement au tra- vail et le remercieront du sur- croit de labeur inutile économisé. Cet- te opération bien facile débarasse la ruche des insectes morts pendant la période d'hiver ainsi que des opercu- les de cire enlevés au magasin. Si à la sortie de l'hiver on constatait sur la plenche de vol des taches brunes, il y aurait lieu de croire à des symp- tômes de dysentérie, provenant d'un excès d'eau dans la nourriture artifi- cielle donnée avant l'hiver, ou bien, à une mauvaise condition de selubri- té. Eu l'occurence, il y aurait lieu de désinfecter tout au moins, le plateau à l'aide de formol; voir même si le mal revêt une certaine gravité, dé- truire 1n colonie atteinte et passer complètement la ruche dans une so- lution désinfectante.

Si chaque ruche a hiverné ayant en magasin environ 80 livres, il n'y a aucun danger pour la colonie de se trouver prise .au dépourvu: toutefois, pour stimuler l'élevage 2 ou 3 cadres extéricurs seront enlevés ct désoper- culés au couteau, ce qui met le miel! mieux à In portée des nourricières, is | scront ensuite remis cn place.

D'autre part, si les vivres ont con- sidérablement diminué, un léger si-

EE ——————2——2— | :

Portée des enquêtes agricoles

Les fermes expérimentales fédérales fonctionnent active- ment depuis 47 ans et ont eu de l’aveu de tous, une part énorme dans le développement de toutes les phases de la production agricole dans toutes les parties du Canada, et cependant, dit le Dr. E. S. Archibald, il y a encore un très grand nombre de Canadiens intelligents, même versés en agriculture, qui n’ont qu’une vague idée du but de ces fermes et du genre de travaux que l’on y poursuit. Les fermes expérimentales fédérales ne sont pas des fermes commerciales ou de démonstration, exploitées de façon à montrer le bénéfice ou la perte qu’il peut y avoir sur différents produits agricoles, quoique l’étude du prix de revient ou des frais constitue une phase importante de nos travaux. Les fermes et les stations expérimentales fédérales et les labora- toires ont été crées dans le but de conduire des expériences et des recherches portant sur l’industrie agricole, et ils ont conti- nué à le faire depuis leur établissement. Tous ces établissements constituent un institut de recherches agricoles au Canada et la largeur et la flexibilité de cette organisation permettent de faire un maximum de travail le plus économiquement possible. Le programme de recherches agricoles comprend quelque 2,000 projets différents qui couvrent l’agriculture de toutes les par- ties du Canada, depuis les régions les plus anciennes avec leurs sols changeants qui ne sont pas encore colonisées.

Les fromages canadien

À l'avenir tous les fromages canadiens et toutes les boîtes contenant du fromage devront porter la date de fabrication. L'arrêté en-conseil, en date du 19 mars, prescrit que la date de fabrication doit-être appliquée sur le fromage dans un délai de 24 heures après que le fromage est sorti de la presse, et elle doit indiquer le jour du mois et le mois de l’année, comme suit: 34 (indiquant le trois avril).

Depuis deux ans les organisations indépendantes du com- merce du détail demandent que le fromage soit daté, et dans une conférence qu'il a faite, il y a quelque temps, à la conven- tion annuelle de la Société d'industrie laitière, de l'Est de l’On- tario, M. J. F. Singleton, Commissaire de l’industrie laitière et de la réfrigération pour le Canada, a déclaré que ‘“‘Padoption de la pratique qui consiste à indiquer la date de fabrication paraît devoir répondre aux désirs d’un grand nombre de mar- chands de détail de fromage canadien, et elle exercera égale- ment un effet bienfaisant sur la vente de notre fromage de fourrage.

Vente des produits agricoles

Les commerçants de campagne et les marchands se sont inscrits membres de la nouvelle Coopérative de vente du Mani- toulin. En fait, on tenait plus à les avoir comme membres de cette association que les producteurs. Cette organisation se dis- tingue par le fait que les membres commerçants ne sont que des receveurs, qui ne vendent pas, ni ne classent, et qui achètent de la coopérative centrale les oeufs qu'ils vendent dans leurs magasins. Ils se contentent d'agir comme chaïnons dans cette organisation qui reporte au producteur la prime payée pour la qualité.

Il y a environ 45,000 poules dans l'Ile du Manitoulin et la Coopérative écoule environ 95 pour cent des oeufs par sa station de réception à Little Current. En mars, la station a recu 150 caisses d'oeufs expédiées par les membres marchands et ces ocufs ont été triés et vendus à Sudbury. La station centrale avise le marchand du montant qu'il peut payer d'avance aux pro-

Iducteurs. Le marchand emballe les oeufs de façon à ce que la |

station puisse classer chaque lot d'après le mirage, et le mar-

| Page Agricole

A A A A A A A

4 SURVIVANCE

? +

PNY

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+

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[Pertes causées par les vers blancs

Des reconnaissances ont été faites sur différents points de la zone envahie par les vers blancs dans l'Est de l'Ontario pour constater les dégâts causés par ce fléau dans les différents dis- tricts. On a constaté que sur 124 fermes, 33 pour cent de toutes les pertes portaient sur la récolte de maïs, 31 pour cent sur le mil, 11 pour cent sur l’avoine, 11 pour cent sur les pâturages, 11 pour cent sur lies pommes de terre, un pour cent sur le sarrasin, 40 sur l'orge et 1.6 sur les jardins et autres récoltes. Le total des pertes était de $254,65 et la perte moyenne sur les fermes en re- vue de $188.66, ce qui est plus que la taxe annuelle sur ces fer- mes. Presque sans exception, dit M. G.-H. Hammond, de la Di- vision fédérale de l’entomologie, il y a eu de lourdes pertes lors- que le gazon de 1932 a été labouré et ensuite planté en. maïs, en pommes de terre ou en d’autres récoltes sensibles, Il y a eu, par contre, de grosses pertes dans les anciennes prairies de mil qui n’ont pas suivi un assolement régulier ou dans lesquelles le trè- fle était mort, laissait un gazon irrégulier. Les sols argileux argileux-sablonneux n’ont que peu ou point souffert. On con- liait, cependant, un certain nombre de cas la valeur mar- chande de la récolte détruite dépassait $875 sur certaines fer- mes, et la perte en ce qui concerne le foin et les pommes de terre a ‘été accentuée par la brusque hausse de prix qui s’est produite pendant la première partie de l’année.

Le tabac canadien

Les conditions économiques générales au Canada de ces trois dernières années ont exercé un effet important sur la si- ‘tuation du marché domestique pour le tabac cultivé au Cana- da, nous dit le bulletin sur la Situation agricole, publié par le Ministère fédéral de l’Agriculture, Devant une consomma- tion rapidement décroissante pour les produits de tabac, le fabricant s’est vu contraint de chercher des sources meilleur marché d’approvisionnement pour ses matières premières. En somme, les fumeurs canadiens se sont portés en général sur les produits meilleur marché. La quantité totale de cigares con- sommés, qui était de 180 millions en 1930 est tombée à environ 114 millions en 1933; on a abandonné également les cigares les plus coûteux pour se porter sur les cigares à cinq cents. La consommation du tabac en torquettes diminue depuis bien des années, et cette diminution s’est encore accentuée depuis 1930. L'emploi du tabac à priser a diminué de 25 pour cent. Jus- qu'à ces derniers temps, il y a eu augmentation dans l'emploi de tabac haché, mais c'était aux frais de la consommation du tabac à cigarettes. Une chose qui a fait contrepoids jusqu'à un certain point est la réduction dans le prix des cigarettes, per- mise par l’abaissement du droit d’accise, résultant en une aug- mentation lente mais soutenue dans la consommation des ci- garettes depuis les bas niveaux de 1932. Récemment, les prix ides tabacs hachés ont été également réduits, évidemment en vue de reprendre une partie du commerce que les vendeurs de tabac brut s'étaient accaparés. | Un autre développement important est l'emploi croissant .des tabacs domestiques et la diminution correspondante des limportations au Royaume-Uni et ailleurs. En 1927 les impor- ltations atteignaient un total de plus de 184% millions de livres let en 1933 seulement de 9/2 millions. Une chose qui fait enco- ire ressortir cette tendance, c’est qu'en 1930, 51 pour cent de [la quantité totale de tabac enmployée par les fabricants é- ltaient d'origine domestique, tandis qu'en 1933 on estimait que ‘la proportion était d'environ 65 pour cent. Outre l'utilisation lau tabac à pipe, les développements récents indiquent que des rquantités croissantes de tabac de catégorie inférieure seront!

; | É s la fabrication d'insecticide a icoti- rop de sucre cristallisé (2 parties |Chand remet à son tour au producteur.le produit de la vente des | employées dan ° S à base de nicoti

d'eau pour une partie de sucre) sera donné par petites quantités chaque : soir les nourrisseurs utilisés à cette

fin seront enlevés chaque matin par:

lage.

Ce nourrissement que l'on qualifie “stimulant” excite considérablement ! la reine à la ponte et lui permet de | fournir en temps opportun les myria- | des d'ouvrières nécessaires à la ré-! colte du nectar, |

En même temps, on s'assurera de : l'état de chaque colonie tout en évi- ; tant de refroidir je couvain par une: température extérieure en dessous de

30 Fahrenheit.

Le point principal est de savoir Si [Peut-avoir SE bon poussins, que les basses-cours Obs SOUMISeS | eu à plusieurs fermes de voisinage d chaque ruche possède une reine juste une sélection régoureuse et que l'on reçoit une prime pour la fermes de l'Université. Ils ne et vigoureuse. Le fait est aisé à qualité des produits, les cultivateurs et les aviculteurs auront!

constater par le nombre de cadres de} couvain ct In disposition régulière de! celui-ci: si la plaque n'est pas bien |

entre les harves, 11 y a Lout lieu do croire que celle-ci est figée et n per-: du ses qualités prolifiques: dans ce: cas elle devra être détruite ct rem- placée; ou la colonie privée de cette ;

ceufs triés, moins l'avance qu'il lui a faite lorsqu'il a reçu les

oeufs. Ce système a été imaginé par M. R. E. Cumming, l’agrono-

déral de l'Agriculture, Avant l'organisation de ce système, les dindons produits sur l'Ile Manitoulin avaient été expédiés par wagons et le producteur savait déjà quelque chose des avantages de la vente coopérative. Lorsque la saison de reproduction sera terminée, la Coopérative se propose de rassembler toutes les poules réformées et de remplir un wagon de volailles en vie qui sera expédié à temps pour profiter de la demande pour ce genre

ide volailles vers l'époque de l’une des fêtes juives.

Il y à un couvoir approuvé sur l'Ile et maintenant que j'on

l'occasion de développer une belle industrie. La coopérative a surmonté ia difficulté que présente le petit

possibilité d'acheter des caisses d'oeufs par quantités, des bon- nes méthodes de triage et de vente, des débouchéf plus larges, des prix basés sur la valeur réelle du marché, et enfin de la pos-

reine sera réunie À une autre égale- jsibilité d'obtenir une réduction de frais de transport. L'inconvé-

ment faible mais possédant une bonne pondeuse.

Un moyen pratique de s'assurer de, la présence de la reine sans déran- ger considérablement les abeilles est : de donner un coup sec à In partie: extérieure et de porter l'orellle si: le bruit fait par les insectes déran- : gés s'arrête instantanément il est cer- ! tain qu'il y à une reine D'autre part si ce bruit va en s’accentuant 1]! est certain que la colonie est orphe- ! line. : :

En règle générale, la valeur de la! reine est déterminée immédiatement | après la récolte, c'est alors le temps: de s'en assurer ct éventuellement ct- |

nient de l'isolement partiel n'existe plus; la tendance qu'a- |, noircissement des tubercules. On a constaté que les tiges .vaient les marchands de campagne à considérer les oeufs com-|

me un moyen d'échange a disparu; les producteurs tirent de leurs basses-cours une récolte qui se vend pour de l'argent comptant, et enfin les cultivateurs qui donnent une grosse part d'attention à la reproduction, à l'alimentation et aux bons soins, en sont récompensés par la prime qu'ils reçoivent pour les Geufs et les volailles de bonne qualité.

Le développement de cette organisation de vente est un au- tre exemple de la coopération et de la coordination des efforts pratiques dans le pays par les services agricoles fédéral et provinciaux.

EL AL PEER RP PE 2 Voici quels étaient, par provinces, ! dounrd, $30, $21 (S40, $21}: Nouvelle- les salaires mensuels moyens pour | Ecosse, $34, $23 (537, $25); Nouveau-

fectuer le remplacement pour le prin- |les ouvriers de ferme au Canndn pen-| Brunswick, S31, $20 (533, $22): Qué- temps suivant. Le même principe est | dant l'été de 1933 pour les hommes | bec, S28, 518 ($30, $19): Ontario, $32, également applicable en ce qui con-|et les femmes respectivement, plus!$25 ($39, 524); Manitoba, S29, $20

cerne l8 réunion de colonies faibles. le prix de la pension ($15 et S12): {les chiffres pour 1932 sont donnés en- Albert BERNARD (B Sc A) tre parenthèses: Jle du Prinoe-E-

($32, $23); Saskatchewan, $31, $20 ($33, $25) ; Alberta, 534, 523 (936, 326): : Colombie-Britannique, $42, 529 ($44,

ine ainsi que dans les aliments et les engrais chimiques.

La rhizoctonie, cette maladie qui affecte la tige et les tu- ibercules des pommes de terre en recouvrant la première d’un |chancre et les dernieres d'écailles noires, ne peut être préve- lyenue complètement que par la désinfection des tubercules, mais | cette désinfection est très utile et mérite d’être continuée, ainsi ique le démontre l'analyse statistique d’un grand nombre d’'es- [sais effectués en 1933 par le Laboratoire fédéral de pathologie ! ivégétale à l'Université de l’Alberta, à Edmonton. Ces essais é- |taient conduits sur les stations expérimentales de Kentville, ide Ste-Anne de la Pocatière, de Indian Head et de Saanichton

>

‘Edmonton, ainsi, qu’aux portaient donc sur bien des types de sol différents et sur des conditions qui variaient depuis la prai-

rie vierge jusqu’à un sol depuis très longtemps en culture an-

icienne. t régulière ct Inisse des espaces libres imarché local. Par le système actuel de vente, le producteur pro-i

ifite de l'avantage que donnent les grosses expéditions, de lion

le trouve souvent en abondance dans presque tous les champs cultivés et même dans les sols vierges. Il augmente avec la culture sur les sols riches, même en l'absence d’une ré- colte de pommes de terre. Le chancre qui paraît sur la tige cause une diminution de rendement encore plus forte peut-être que

Î Le champignon qui cause la rhizoctonie est très = peuvent porter de gros chancres en certaines saisons et qu'il n’y a cependant que peu ou point de sclérotes sur les tubercules et vice-versa. Généralement la maladie apparaît plus régulière- ment sur les tiges ‘que sur les tubercules, pour des raisons qui ne sont pas encore entièrement connues.

En détruisant les masses noires d'écailles qui paraissent sur les tubercules, le producteur réduit les dégâts qui peuvent étre causés sur les tiges, mais les avantages résultant de ce traitement sont en proportion de l'infection naturelle du sol. En d’autres termes, lorsque le sol est peu infecté il y a des avan- tages considérables à appliquer ce traitement, mais lorsque l’in- fection est très abondante, la protection donnée n'est pas très grande. En ce qui concerne les écailles sur les tubercules la pro- tection n'est pas toujours satisfaisante. En dépit de ces diffi- cultés cependant, le traitement de la semence écailleuse en vaut la peine.

G. B. Sanford,

Laboratoire fédéral de pathologie végétale, Edmonton, ‘Alta. | efforts à ceux des fortes provinciales.

Dèsinfeciion des tubercules |

mesure de prévention contre le pti-.116 du district de l'Ontario pour l'Ile du Manitoulin, et MM. T.: À. Benson et E. R. Hooey du Service avicole du Ministère fé-!

16 MAI 1934

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L'article 6 de l'accord commercial d'Ottawa pourvoit un débouché tous les ans à 280,000,000 livres de bacon et de jambons canadiens de. bonne qualité.

Pour la troisième année de suite l'Australie a la première place dans le commerce de blé de la Chine.

Le dixième congrès laitier mondial doit être tenu à Rome et Milan, Ita- lie, à partir du 30 avril jusqu'au 6 mai. Le Canada est représenté à ce Congré par NL J. F. Singleton, Com- missaire fédéral de FPindustrie lai- tière et de la réfrigération, Ministère de l'Agriculture.

La Jutte contre les sauterelles est une responsabilité provinciale, mais le gouvernement fédéral qui main- tient dans toutes les provinces des laboratoires entomologiques joint ses

l Pour avoir vendu des oeufs impro- pres à servir de nourriture à Toron- to, un commerçant de l'Ontario na été condamné à S25 ct aux frais. Les oeufs étaient des oeufs d'incubateur qui se trouvaient dans une phase a- vancée de l’incubntion.

La plus grosse expédition de pou- lets canadiens qui ait été reque dans le Royaume-Uni depuis 20 ans, est arrivée pour la plupart à Winnipeg; les pculcts ont été emballés confor- mément aux types modèles du gou- vernement ct inspectés par les fonc- {tionnaires du gouvernement,

Le blé d'hiver dans l'Ontarlo n'est guère cultivé que dans la partie sud- ouest de la province. Presque tout lo blé d'hiver cultivé dans cette région appartient à la catégorie du Blanc d'hiver, et la variété principale est le

Dawson à balle dorée {Dawson's Gol-

den Chaff).

Le 6 avril, la quantité de blé des : Etats-Unis en entrepôt au Canada; était au total de 2,228,643 bolsseaux contre 6,358,692 bolsseaux À In mé- me date l'année dernière. .

16 MAI 1934

Terrible catastrophe en Allemagne E

Un puits de mines de potasse prend feu à Buggingen et 87 mineurs sont ensevelis et carbonisés On de- vra attendre deux semaines avant de retirer leurs cendres à 2,600 pieds sous terre Un seul mineur put être tiré du puits Il succomba à ses brûlures.

BUGGINGEN, BADE.— Le puits en feu des mines de potasse de Buggingen est aujourd'hui la crypte provisoire sous laquelle |‘ gisent les 87 mineurs entombés par une catastrophe qui a rem- pli d'horreur ce village allemand.

Le puits ayant été hermétiquement scellé à cause des dan- gers résultant du feu et du gaz, ce sommet fermé sera deux se- maines comme une pierre tombale. On attendra que le feu soit mort faute d'aliments pour pénétrer à l'intérieur de la mine. Sur ce tombeau creusé dans les entrailles de la terre les enfants et les veuves des victimes viennent déposer des fleurs et prier.

On tient pour certain que les mineurs furent promptement suffoqués par les vapeurs du dioxide de carbone après l’effon- drement des bois de soutien. C'est à 2,600 pieds sous terre que ces hommes furent assaillis soudain par les flammes et la fumé. Le seul qui put s'échapper expira comme on le montait à la surface. C'était le contremaître d’une équipe travaillant au ni- veau indiqué. Il mourut de ses brûlures et de l'effet des gaz.

Six sauveteurs durent être admis d'urgence à l'hôpital après avoir défailli dans la fumée. Ils étaient dans un état critique.

La première indication de la catastrophe fut l'apparition | d’une flamme de 25 pieds dans le puits. Elle provenait du ni- veau travaillaient les mineurs et fut suivie de nuages d’une fumée suffocante.

À présent qu’on a renoncé à secourir les malheureux en- tombés on s'occupe de leurs familles.

Le plébiscite de la Sarre en 1935

Les officiels de la Société des Nations avouent que la surveillance du plébiscite sera une tâche très difficile.

GENEVE.— Le président de la commission de la Société des Nations qui est à prendre les dispositions vôulues pour assurer le contrôle du plébiscite qui aura lieu dans le territoire con- testé de la Sarre, en 1935, a adressé au secrétariat de la S. D. N, une lettre dans laquelle il attire l'attention sur les rumeurs d’un complot qui serait tramé en vue de détruire le travail de la com- mission, avant que le plébiscite soit tenu.

“Le président, M. Geoffrey Knox, dit dans sa lettre: ‘La commission ne peut s'empêcher de tenir compte de ces rumeurs qui deviennent chaque jour plus fréquentes et qui, si elles ne sont pas enrayées, pourraient se concrétiser”.

JI1 ne spécifie pas par qui le supposé complot est tramé.

Cette lettre et la récente déclaration du Dr Paul Joseph Goebbels, ministre de la Propagande allemande, qui dit que “L’Allemagne ne peut accepter de compromis sur la question de la Sarre”, ont contribué à accroître la nervosité des officiels de le S. D. N. qui croient que la surveillance du plébiscite sera une | tâche des plus difficiles.

Le désarmement et le | gouvernement anglais

Des journaux anglais annoncent même qu’une rupture aura lieu au sein du cabinet anglais MacDonald et Baldwin du même avis Simon et Haïlsham dans l'opposition.

LONDRES. La rumeur d’un désaccord au sein du Cabinet sur la question du désarmement ne fait que grandir. Quelques journaux vont jusqu’à parler de ‘“‘brisure critique”.

Le point de dissension porte sur la question de savoir si, étant donné qu'on n'arrive pas à bâcler une convention de dé- sarmement, le gouvernement britannique doit tenter de nou- veaux efforts pour harmoniser les points de vue internationaux et arriver enfin à l'accord désiré, ou tout planter et adopter une ligne de conduite indépendante.

On dit que MM. MacDonald et Baldwin seraient du premier avis, tandis que Sir John Simon, lord Haïlsham et d'autres opi- neraient qu'il est inutile de chercher plus longtemps à conclure un accord. Ils seraient résignés à laisser le congrès de Genève se tirer d'affaire comme ii pourra. L’Angleterre n'aurait plus, après eux, qu’à fortifier ses défenses, qui sont insuffisantes.

Le comité de désarmement du cabinet doit reprendre la dis- cussion aujourd’hui et le cabinet au complet mercredi. En at- tendant, les députés conservateurs perdent patience et pressent le gouvernement d’en arriver à une décision.

L'industrie du tabac à l'enquête fédérale

Quelques chiffres concernant les salaires et boni

payés par l’Imperial Tobacco. OTTOWA.— Des révélations intéressantes ont été faites, de-

vant le comité Stevens concernant les salaires et boni payés aux officiers de l’Imperial Tabacco. M. Gray Miller, chef de cette grande firme, déclara, aux membres du comité que son salaire était de 525,000 par année et qu’il avait reçu en plus les boni sui- vants: 1929, 545,446: 1930, $61,253; 1931, $40,419; 1932, 532,339; 1933, $40,487. | :

Le vice-président, M. D. C. Patterson, touche un salaire de S40,000 par année. Il reçut en plus les boni suivants depuis 1929: $102,087, 975,744, $67,364 et 553,899.

M. H. P. Buell, vice-président en charge des achats, salaire

de $25,000 par année, avec les boni suivants, toujours depuis 1929: 945,446, 861,253; $40,419, $32,339, $34,017. __ M. P. R. Watlers, un autre officier de l'exécutif, Salaire de $25,000 par année, avec les boni suivants: $45,446, $61,253, $40,- 419. M. Walters démissionna comme vice-président en 1932, mais demeura dans le directorat.

M. C. V. Townsend, membre de l’exécutif, $25,000 par année, avec les boni suivants: $45,446, 561,253, $40,419, $32,339, $34,017.

De plus, FImperial Tobacco Company distribua 420,000 actions à environ 25 officiers à 95. l’action. A même les boni reçus, ces officiers payèrent $3.00 par chaque action et la compagnie paye les deux autres dollars. Sir Mortimer Davis avait recu 200,000 de ces actions. La date de cette distribution ne fut pas donnée.

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rire elle-même d'illusions si elle croit

D RS EE RER EE OR SEE

Lettres de nos lecteurs

Nous publions sous cette rubrique les lettres

d'intérêt général que l’on nous adresse. Toute communication doit être accompagnée du nom et de l’adreæe de lenvoyeur. Nous ne prenons pas la responsabilité de ce qui paraît sous cette rubrique.

LETTRE ENTER EEE TEEETOOREEUEEEEE TETE TERRE TT NTTT (TTL

entendu plusicurs bons et purs Ca-

inadiens, de ces “Canadiens- “one

St

Pas français, pas encore canadien

Monsieur le Rédacteur:

sont de l'avis de M. Bourassa que | |langlais doit être la seule langue dei : communication au Canada. Tout ce- Avant de répandre à ma façon à}la. d'après M. Bourassa qui a com- M. Eugène Shevlin, laissez-moi remer- mencé il y a longtemps, à ne pronon- cier mon vieil ami, l'abbé Norman- !cer en Chambre, que des discours an- deau de sa trouvaille et vous- “même |giais, ne devrait se faire qu'en an- de l'hospitalité des colonnes de vo- | glais. Et voilà nous en sommes tre journal pour faire un peu de lu- {avec nos soi-disant chefs nationaux mière sur ce sujet qui passionne ac- {ou nationalistes? tuellement les esprits dans la sphère ! D'un autre coté, dans le numéro des lecteurs, des chercheurs, des écri- | ru même journal, dans une enquête vains, des penseurs, des hommes po-! auprès de la Jeunesse. G. M. dit: litiques même qui ont cent autres| Sj nous voulons qu'il y alt une race chats à fouetter cependant et qui Y | canadienne, enseignons à nos enfants vont aussi de leur idée, la politique | Qu" n'y a qu'une patrie, le Canada n'empéchant pas absolument et tou-|+t qu'un drapeau, le canadien. Actu- Le de penser (sic) par soi-mé- | ellement le Canada est le pays de mes personne, puisque chacun dit: je suis Voici donc la réponse que l'on sol- | Canadien français, Ecossais, Anglais, licite... elle est mienne après celle de ! Irlandais, Juif, Chinois, etc., chacun bien d’autres, notamment de l'abbé tient à conserver le titre de son pays Groulx, de Olivar Asselin et consortes | d'origine sans paraitre admettre qu'il de Mgr Camille Roy et de nos hom- | est simplement Canadien.

mes de plume, (sans jeu de mot). Serait-ce l'interprétation de hu L'Ordre, numéro du 26 avril der- | Shevlin? Lecteur! | nier répond comme suit à la première O question: Sommes-nous français?” « Madaleine, dans La Patrie de mar- Un problème di, prend nettement partie pour la! négative. “Non, nous ne sommes pas complexe

des Français. Et si nous avons gardé de la race originaire certaines quali- tés comme quelques défauts, nous sommes aujourd'hui aussi loin d'elle que nous le sommes de l'anglaise, et peut-être plus loin encore C'est singulièrement s'abuser que de pré- tendre le contraire. Trois siècles nous ont marqués indélébilement et quoi que nous fassions et prétendions, nous sommes devenus une race distincte, et c’est en prenant pleinement cons- cience de ce fait que nous atteindrons dorénavant nos destinées. Il ne s’a- git plus de se leurrer d'illusions, de se raccrocher à des ressemblances que le temps à pastellisées impitoyablement, mais de se regarder bien en face et de prendre enfin possession de notre propre personnalité.”

“Non, continue-t-elle, nous ne som- mes que des Canadiens et cela suffit! Des Canadiens, eh! oui, tout simple- ment. Et soyons-en fiers! Nous som- mes les premiers citoyens de ce grand | et riche pays qui s'appelle le Cana- |

Monsieur le Rédacteur,

Lauteur anonyme de cet article semble s'émouvoir quelque peu du! manque de zèle apostolique de cer- | tains catholiques au sujet de l'oeuvre admirable des missions?

De plus, étayant sa théorie sur une comparaison avet nos amis non-ca- tholiques il semble anxieux de se de- mander une formule lui permettant [ee trouver la solution à son problè- me.

Beaucoup ne sont pas familiarisés à ce genre de calcul, néanmoins, on pourrait faire preuve de bonne volon- et essayer, s’il pouvait avant de se rendre dans les Steppes et au milieu | des nègres nous donner un aperçu | |sommaire du mouvement d'apostolat Catholique dans les centres préten- dument civilisés à l’heure actuelle et dont le travail est à répolir tout au moins pour ne pas dire plus.

Qu'il ne perde pas de vue que nous sommes en 1934 et que pour l'instant |

|

da” il n’y à pas seulement la chatte Ke : ne s’appercoit même pas que la dé- Remarques de M. Langlois. : : s : É ds re Voie certe den Dans nues pression existe (si dépression en fait

il y a) mais une autre classe qui souf- fre et dont la morale est en péril! A. B.

000

beaucoup de points d'’exclamations. Nous sommes les premiers citoyens... chronologiquement c'est notre seu- le consolation et un beau sujet de discours de la St-Jean ou de tirade électorales. Madeleine semble se nour-

La divinité de l'Eglise apparaît très lumineuse dans le but surnaturel des missions, dans la sagesse transcen- dante, qui les dirige, dans la veriu surbumaine qui y collabore, dans ie choix désintéressé des moyens ab y emploie, dans l'efficacité singulière | des résultats obtenus, dans la cons- tance des papes et l’invincible téna-

: cité des ouvriers apostoliques. Mgr L.-A. Paquet.

vraiement que nous soyons “les pre- miers citoyens de ce grand et riche pays” le dernier des immigrants est audessus de nous...

Quant à l'expression précitée de Ca- nadien tout court, on réfère le lec- teur au numéro du 24 avril de l'Or- dre, sous titre: “Le Français à la ra- dio.”

“La commission

parlementaire a |

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LES TACHES DU LINGE

dière et on l'y laisse bouillir dans le lait pendant une demi-heure. Retirez et lavez dans une eau de savon mous-

savon, le quart d'un titre de vinaigre

et 30 grammes de terre à foulon. Le tout est placé sur le feu et doit ar- river à l’Ébullition. Après, on étend le mélange sur Jes taches, on laisse sé- cher, puis on achève le nettoyage à l'eau de savon.

30 grammes - trois cuillérées à ta- ble È

1 litre - une chopine et %.

Presque toutes les taches du linge céderont au frottement effectué avec le jaune d’un oeuf avant le lavage du linge.

Le linge jauni dans fe armoires se blanchira de la manière suivante: prenez une livre de savon blanc et la

seuse €t chaude, apprêtée d'avance pour y plonger le linge au sortir du lait. Rincez dans deux eaux froides, bleuissant la dernière.

Voici comment vous es le linge des taches de rousse: coupez un gros oignon en tranches, extrayez-en tres de lait. Lorsque le savon est fon-|le jus en les pressant ou en les pi- du, on introduit le linge dans la chau-"lant: ajoutez à ce jus 30 grammes de

un À com cer me da usure ce ne

PC EL |

| PAGE 8

NOUVELLES D'EDMONTON

Coin des

BONNES AMIES

:* Goin des bonnes amies | z

1 nous fait plaisir d'apprendre que Mme Roméo Bouchard est l'heureu- se maman d'un nouveau petit garçon; nous offrons à Mme Bouchard tous nos compliments.

ï ° Le Secrétaire.

Club Dollard

Dimanche dernier était un jour ex- ceptionnel. Le Club Dollard se réu- nissait pour la dernière fois dans la salle paroissiale. Attention! n'allez pes croire à un effondrement du club. Loin de là! Le club se réveille plutôt

de sa sieste d'hiver (n'est-ce pas que ‘la température était assommante?)

pour envisager dans toute sa jeunesse l'été naissant.

Le temps froid, au dire de quelques savants, est officiellement parti, et avec lui la section d'hiver de notre club. Mais il reste encore, à la place de la patinoire, un bon tennis. Oh! là! là!

un nouveau comité (ce qui excuse ce rapport) afin de tenir séparées les deux sections du club. Après une mi- traille formidable de nominations (qui faisait le désespoir du secrétai- re) le vote fut pris et le résultat fut le suivant:

Président-honoraire:—1 M. Ernest côté (@ l'unanimité.)

Président M. J. Vettorel.

Vice-présidente Mlle F. Thibault.

Secrétaire-trésorier. M. J. Madore.

Conseillers: Mile Gabrielle Her- vieux, Mlle Liliane Côté, M. Fernand Thibault, M. Léo Gaucher et M. Mar- cel Lambert.

M. Emile Madore fut nommé pré- sident général du comité d'entretien (lequel comité se compose d’un mem- bre) et M. Paul Langlois fut choisi pour extraire la quintessence sportive du club et en former une équipe de balle molle.

L'état financier de la section d’hi- ver, après une période de convales- cence progressive, est maintenant complètement rétabli et repose tran- quillement jusqu'à l'hiver prochain. Le comité d'hiver tient à remercier sincèrement, au nom de tous les mem- bres, toutes les personnes et insti- tutions, qui par leur généreux sup- port, ont contribué au succès du club.

Nous voulons remercier aussi le R. P. Boucher, notre aumônier, du grand intérêt qu'il a porté au club, ainsi que le R. P. Tétrault qui nous a fait l'honneur d'assister notre première assemblée. Le Secrétaire.

O

Thé chez Mme Dow

Dimanche dernier, à sa résidence, Mme Dow donnait un thé et un brid-

.ge au profit de la prochaine célé-

bration de la Saint-Jean-Baptiste. Un magnifique jour de mai, des salles fleuries avec gout, d'attrayantes et délicieuses choses à croquer, de la 4 lie musique coopéraient au succès de l'après-midi.

Mme Dow recevait les visiteurs avec Mme Lambert, prés. des Dames de Saint-Joachim, Mme LaBissonnière, Mme Tremblay.

Mme Robitaille et Mme Gariépy é- taient en charge de la table de thé, laquelle présentait une plaisante har- monie jaune et mauve avec son cen- tre d'iris, de tulle et de lumières as- sortis.

Versaient le thé: Mme Bérubé, Ma- dame Mooney, Mme Jenvrin, Mine Moreau, Mme Dea, Mme Conroy, Ma- dame Giroux, Mme Duggan, Mme Le-

blanc, Mme Patenaude, Mme Poi-l,ent aux intentions des finissantes.

rier, Mme Bédard, Mme J. Dai- gneault.

Les “Bonnes Amies servaient les! sandwiches et les gataux: Mile Lam- bert, Mile Amyot, Mile Jeannette et Jrène Milot, Mile Prince, Mlle Dos- taler, Mle Baril, Mle Rodberg.

Le programme musical sous la di- rection de Mile Gertrude Baril fut très apprécié; Mile Annette Brissette et. Mile Bertha Dea chantèrent ac- compagnées par Mile MA. Pépin et! Mlle Baril. Mlle Jrène McGill joua plusieurs solos de piäno.

Après le thé, Mme Dow organisa huif tables de bridge, l’entrain et l'en- thousiasme étaient de la partie. Mile F. Hart fut l’'heureuse gagnante d'une coupe à marmelade en argent, Mme O'Brien et Mme Beauchamps prési- dèrent au réveillon.

Nous devons des félicitations à Ma- dame Dow pour le remarquable suc- cès que son initiative a remporté, nous lui devons aussi-notre profonde reconnaissance pour avoir ouvert sa maison, donné son travail, enfin tout, si gracieusement pour aider.à la di- gne célébration de notre fête du 17 juin Un cordiai merci aux nom-

‘bréuses personnes qui sont allées con-

tribuer à cette oeuvre. J. T.

Remerciements

A toutes les personnes qui en quel- que manière, ont contribuée au suc- cès de la fête du 10 mai, les Soeurs de la Charité de l'Hopital Général, of- frent par La voix de La Survivance, leurs sincères remerciments.

La fête du P. Recteur au Collège des Jésuites

Î Le soir de la Pentecôte, 20 mai 1934 à 8.15 h,, les élèves du Collège des Jésuites présente- ront en hommage de fête à leur Révérend Père Recteur et à M. Charles Turgeon Président des Anciens une adaptation fran- çaise du chef d'oeuvre de Sher- rif: “Journey’s end”.

Le drame Le rideau s’ou- vre sur la joyeuse arrivée au front du jeune et enthousiaste Raleigh....puis le rideau se rou- vre sur un Raleigh nouveau, muet, triste, déçu que récon- forte le bon vieux professeur Osborne. Puis pendant que Stanhope à sa tâche se rive et que la guerre pèse sur Osborne et sur "Trotter, qu’elle abat le trop nerveux Hibbert, gaîment Raleigh court à la gloire. Plus

loin, face à la mort qui sur lui !

plane, au rythme aérien des vers de Shakespeare, héroique, le doux Osborne allège pour Raleigh l'émoi trop lourd de

comme Stanhope rit et mange malgré qu'Osborne soit étendu haut, Raleigh trop jeune ap- prend jusqu’où un homme peut souffrir, et certain maintenant que son héros est un héros froi- dement, noblement, à sa pre- mière attaque, il meurt.

Y tiennent les rôles: Stan- hope, le héros du devoir, l’idé- al de son collège dont la guerre a pu briser les nerfs mais sans diminuer lFâme: Nestor Ther- rien.

Osborne, le bon vieux pro- fesseur trop habitué à souffrir pour se laisser abattre et que rien ne peut empêcher d’admi- rer l’héroisme du devoir ac- compli: Lucien Gaudet.

Raleigh, l’ardent, l'idéaliste, le poète que la réalité désillu- sionne: Oscar Solymos.

Trotter, le marchand de gai- que rien jamais ne désarçon- ne: Albert Langevin. Hibbert, le lâche qui de loin crie et pleu- re à la pensée de la mort: Ro- ger Motut. Mason le jovial cor- don bleu dont les brèves intru- sions égaient un peu ce drame de mort: Gérard Bourheau.

LA SURVIVANCE

MM. Fernand Darimont: di- recteur. Alexander Nicol: Vio- lon. Tom Gardner: violon, Al- bert Holt: Violon. W.-J. Hen- dra: Violon. W.-E. Wyman: vio- loncelle. Dennis Clayton: Pia- no-

Ce groupe d'artistes, un des meilleurs de la Commission Ca- nadienne de la radiodiffusion irradie des concerts bilingues, ou de musique française sur le réseau-Etat, le mardi à 6 h. du soir. Monsieur Ernest Côté en ‘est l'annonceur officiel.

Le septuor interprétera; en lever de rideau: l'ouverture du “Caïphe de Badgad” de Boiel- dieu, à l'appel du carillon après l'entr'acte bref: “La danse mi- litaire” de Camille Saint-Saens en interlude final avant le Ger- du deuxième acte: “Danse Bre- tagne” de H. Abelle; en pre- mier interlude entre les ta- pleaux du troisième acte:

IL“‘Angelus” de Jules -Massenet;

len interlude final avant le der- On a cru bon, à l'assemblée, d'élire l'attente brève. et part. or|£ -

nier tableau et la mort de Ra- leigh: “L’Adagio pathétique” de Benjamin Godard.

Enfin toute l'assistance se ré- jouira d’entendre une harmo- nisation de M. John Oliver d'’Edmonton pour O Canada.

Nous remercions pour leur bienveillance à nous prêter leurs uniformes MM les colonels Bannard et Dunn, M. le Capi- taine C. Brissette, les lieu-

tenants Gérard Baril, Jef- ferson, Hamilton et Neale; des

vétérans: MM. Turgeon, Garié- py, MacDonald; et quelques miliciens.

M. Emrys Jones nous aidera à mettre au point les mouve- ments scéniques. M. le lieute- nant Gérard Baril veillera à l'exacte présentation militaire et M. Richard MacDonald nous prêtera son art pour caracté- riser les personnages. Georges Tardif, Victor Gagné, Paul Gi- beau, Albert Legrand, Joseph Moreau, Norman Boucher, Jean Marie Lescelleur exécuteront les bruits coulissiers sous 1a di- rection de Laurent Hébert.

Le décor fut peint par le F- Montreuil S. J. et les vignettes

Le Colonel: Michel Dubuc. Le du programme par M. Stanislas

Sergent Major: Emile Behiels le capitaine Hardy: Jacques Madore. L’allemand: Léo Bari- beau. Deux soldats;

seur.

Le programme musical est confié au Septuor: Violoncelles”.

Joseph | Villeneuve et Bertrand Fe

“Yijolons et!

Mastalish, professeur au Coliè- ge. 5

Tous les amis du Collège sont cordialement invités. IL y aura seulement collection à l'entrée | pour défrayer les dépenses.

Le spectacle commencera à l'heure exacte et devrait être

achevé vour 11.30 heures.

_ Collation des diplômes

Aux Elèves de YEcole des Gar- des-Malades, de YHôpital Générale, Edmonton

Le 10 mai avait été choisi par les autorités de YHôpital-Générale pour la graduation de vingt-neuf élèves.

Cette journée fut tout d’abord pla- cée sous la protection du ciel par l'au- dition d’une messe célébrée spéciale-

Après la messe, le R. P. Mangan, C. S.S.R., prédicateur de la dernière re- traite annuelle, et conférencier d'é- thiques, pendant l'année qui vient de s'écouler, donna le sermon de circons- tance. Il exalta le rôle plein de gran- deur et de lourdes responsabilités de la garde-malade si souvent appelée à remonter des êtres qui défaillent sous la douleur; et, il montra que l'infir- mière peut exercer une influence pro- fonde au point de vue moral.

Il ajouta, que pour obtenir ce ré- sultat des vertus innombrables: ponc- tualité, dévouement, courage, ferme- té, douceur, patience, prudence doi- vent étre fondues ensemble en une

du Bureau médical, en l'absence du Dr Huckell, président, empêché par la maladie, de prendre part à la fête adressa quelques mots de bienvenue aux visiteurs et aux gardes-malades. : Il félicita ces dernières des succès ob- tenus après trois années d’un travail ardu. Il fit ressortir la haute signi- fication du diplôme et de la médaille donnant à chaque graduée le droit de pratique professionnelle.

Mile E.-M. Suran, présidente du club littéraire de l'école, remercia en termes choisis l'auditoire réuni pour partager la joie des “Graduées de 1934”. Elle eut un mot de particulière appréciation à l'adresse des hauts di- gnitaires qui honoraient sa classe de leur présence; et, elle se fit l’inter- prète de ses compagnes auprès des re- ligieuses et des médecins dont J'inlas- sable dévouement leur a assuré la compétence nécessaire pour réussir aux divers examens.

Le Dr B. Mooney, invité a prendre la parole, souligna que la garde-ma- lade est l'aide précieuse du médecin, son infatigable auxiliaire sans la-

sorte de cimentation intérieure qui quelle son oeuvre serait bien souvent

a nom la charité, et éclairées d'une | compromise; que d'elle on réclame des

lumière souveraine qui est l'esprit | trésors de charité pour l'inconnu d’hi- de foi. 11 termina-en rappelant que la | er qui l’oubliera peut-être demain:

place de l'infirmière est auprès des | que pendant trois ans les lauréats du

berceaux, auprès des malades, et aux pieds de Dieu.

Un soleil printanier qui met la joie et la gaieté dans tous les coeurs bril-

la pendant tout le cours de cette jour- née.

A 8 heures P. M, riantes et jolies dans Jleur frais costume blanc, aux accords d'une marche entrainante exé- cutée à l'orgue par Mile M. Mulligan, les gardes-malades à la suite de Son Honneur le Lieutenant-Gouverneur, W. L. Walsh, de Son Excellence Mgr J.-H. O’Leary, du Dr R.-C. Wallace,

jour ont vécu à l'école de cette cha-

-|rité.

Le Dr R.-C. Wallace rappelle que pendant les trois années du cours hospitalier les élèves infirmières pas- sent surtout par une période de for- mation technique qui les prépare à une-vie nouvelle qu'elles ont choisie, Le travail d'entrainement auprès des malades absorbe presque tout leur temps et leur énergie. I1 se demande si le public comprend suffisamment le côté social de la garde-malade et ses propres devoirs envers ces ou-

de l'Université d'Aïberta, de Son Hon- | vrières appelées à aider à la création neur Je Maire D.-R. Knott, faisaient , ou à l'organisation des services de leur entrée à la salle des Promotions | santé et à la lutte contre la maladie, de l'Université. Faisant allusion à un récent article

Dr G.-N. Ellice, vice-président de Journal anglais, le distingué prési-""®

‘dent de l'Université d’Alberta termi- ne en disant être d'avis que la gar-

de sa vie le charme d’une personna- lité de qualité supérieure.

Les médailles furent présentées par Son Honneur le maire M.-D. Knott, qui eut, lui aussi, de bienveillantes paroles à l'adresse des graduées.

Son Excellence Mgr O'Teary remit à chacune son parchemin et deux mi- gnonnes fillettes: Dova Fraser et

de-malade doit allier à la’ simplicité|

, | . 16 MAI 1934

mo

Les anciens élèves du Collège des Jésuites

La séance de Morinville a été don- née devant une pleine salle, grâce à nos gentils organisateurs et orga- nisatrices de là-bas, et à Mgr Pilon, donc!

Nous tlevons un merci spécial aux bonnes mamans pour leur gracieux

Margaret Conroy, revêtues de l'uni-| ter offert à tous les Anciens. Il forme de garde-malade, présentèrent y avait une bonne cinquantaine de

les fleurs,

personnes. On nous dit que toutes les

Après un résumé succinct de 1'his-| mères et soeurs des Anciens de Mo-

toire de l'hôpital dirigé par nos bon- nes Soeurs Grises, filles de la Véné- rable Mère d’Youville et les premières au champs du dévouement dans nos provinces de l'Ouest Canadien. Son Excellence invite celles à qui la vie ouvre un nouveau sentier, à se sou- venir que la carrière d’infirmière est riche en occasion, qu’elle est du plus absorbant intérêt, qu’elle satisfait les plus aptes à entreprendre la tâche de soigner avec amour et patience gaieté celui qui souvent souffre sans pou- voir être même soulagé. L'école vous avez appris qu'il n’y a pas de ra- pides progrès sans sacrifices, pour- suit l'orateur, a de nobles traditions. A chacune de’vous, il incombe de veil- ler à ce que ces traditions soient cons- tamment enrichies par votre propre expérience mise en action. “Estote fi- delis’” est votre devise. Soyez fidèles, non seulement aux traditions, mais au but de votre vocation aimée, fidè- les dans les petits devoirs comme dans les grands. La fidélité bien comprise signifie l'unité d'intention dans la

poursuite de l'idéal, une complète loy- | s ! auté dans le devoir et à l'endroit de! pli depuis notre tournée du mois de

votre Alma Mater, le sens de l'esprit de corps envers les compagnes de tra vail. :

Après l'allocution de Son Excel-

lence le Dr G.-N. Ellice proclama les|mes informés du travail accompli

gagnantes de prix. Mlle Wolstenhol- me, V. O. N. présenta, au nom de l'Alumnee, Association des Anciennes élèves, dont elle est présidente, le

à Mlle E. Hardwicke. Mle E.-M. Su- ran reçut la récompense accordée pour Sciences Théoriques.

La séance agrémentée d’un pro- gramme musical se termina par le serment prêté et l'engagement pris par les graduées. La formule usitée peut s'interprèter comme suit:

“Consciente des devoirs qui m'in- combent, dans la carrière que. j'ai embrassée, soucieuse de faire hon- neur à la formation que j'ai reçue, je promets et je jure solennellemént d'observer dans ma vie privée et dans l'exercice public de mes fonctions toutes les règles de la plus stricte mo- rale.”

“Je jure de ne rien faire moi-mé- me ou d'enseigner aux autres qui soit nuisible aux individus, à la famille et à la société. Je jure de garder le si- lence sur les secrets que pourrait m’apprendre l'exercice de ma profes- sion. Je promets de faire de mon mieux pour aider loyalement les mé- decins. Je promets de me dévouer au bien-être corporel et spirituel de ceux dont j'aurai la charge”.

“Que Dieu me soit en aide!”

La veille au soir les élèves avaient été conviées par leurs dignes et dé- vouées maïitresses à un souper-buf- fet. Ces hôtes d'honneur qui avaient anticipé les joies d’une si belle fête furent vivement émues à la vue des sympathiques décorations qui OT- naient la salle d'étude transformée en salle à manger. Le centre de Ia table principale couverte d’une glace représentant une mer calme et claire, était occupé par un large voilier l'Alma Mater. Au haut du mât de mi- saine une flamme dissimulait dans ses plis un mot d'adieu. Ancrées au rivage et en même temps amarrées au grand voilier par d’élégantes fa- veurs aux couleurs de l'Ecole 29 fré- les embarcations se balançaient dans le port. Les passagères inspirées de visiter les barques y trouvèrent à leur adresse respective un souhait qui de- vait leur servir de boussole sur Ia vas- te mer elles s’'embarqueront bien- tôt. Ce voeu du coeur de leur dévouée surintendante, Révérende Soeur Tou- gas, les élèves, après le repas, l'empor-

tèrent comme un précieux vade-me-!les membres de la classe des finis-

cunt.

la jamais eu dans la région de St- | Paul? Chacun nous disait: Chez nous prix décerné, pour Habilité Générale, |

rinville y ont contribué. Mais, défen- se d'en nommer. C'est dommage, on aurait pu nommer la mère du tréso- rier, la mère du secrétaire, la mère de François Côté et bien d’autres. Dimanche, le 20, comme nous l’a- vons déjà annoncé, réunion générale au collège, à l'occasion de la fête du R. P. Recteur. Jeux dans l'après-midi on y reverra les amis et souper in- time au collège. Après le souper, i y aura séance donnée par les élèves à l'Ecole Séparée: “Le Grand Voyage” traduction et adaptation de la pièce “Journey's End” de Sherriff.

Venez faire un tour, nous serons contents de vous voir. Ie Secrétaire.

Chronigne de V'A.C.F.A |

(Suite page 4)

longer et nous pourrions encore la doubler, mais avant de terminer, il nous est impossible de taire notre sa- tisfaction à la vue du travail accom-

mars dans la région de St-Paul. Jeu- di dernier nous avons rencontré des délégués de chaque endroit de la ré- gion et naturellement, nous nous Som-

dans chaque cercle. Savez-vous qu’ y a plus d'enthousiasme qu'il n’y en

rpm

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les temps sont durs, mais nos Cana- diens apprécient leur Association et veulent l'aider dans la mesure du pos- stble: le recrutement se fait d'une manière intense et nous obtiendront notre objectif!

Ceci n'est pas seulement d'un cer- cle, mais de la grande majorité. Sa- viez-vous qu’à une assemblée du :

Û

*.

cle de St-Joseph le 6 mai il y avait environ 85 personnes? Si 85 person- nes se dérangent pour assister à une assemblée, c'est qu’elles sont intéres- sées! Bonnyville a plus de 120. mem-

j pres à date; Lac Froid en a environ

une trentaine et c'est la même chose partout!

$ # *x Nous avons besoin d'aide! Ceux auil ont assisté au Congrès le réalise, he ce qui nous encourage à continuer le travail, c'est de voir comment nous sommes reçus partout et de constater | le bon esprit de coopération qui exis- te. Quand on constate un tel esprit d'union, il est facile d'oublier les quel- ques paroles de critique qui peuvent échapper à des personnes qui ne con- naissent rien de notre travail.

En terminant cette chronique nous remercions d'une facon toute spécia- le les personnes qui ont bien voulu nous offrir la plus cordiale hospitali- dans tous les centres. Nous sen- tions bien que nous visitions une ré- gion de ce peuple que l'on chante comme poli, galant et hospitalier!

La semaine dernière, ou plutôt ven- dredi dernier à St-Paul avait lieu le festival des écoles du district. La cou- pe de ce festival fut remportée par les élèves d’une institutrice canadienne- française, Mlle Carmen Brosseau de Brosseau. Nous félicitons cette com- patriote pour l'honneur qu’elle à su décrocher et qui rejaillit sur tout le groupe. Cependant, nous nous de- mandons si nos compatriotes de la ré- gion insisteront pour que le festival de l'an prochain soit bilingue? I1 de-

Pendant les joyeuses agapes un pro- gramme musical fut exécuté par les élèves de première et deuxième an- née, À la fin du repas des toasts fu- rent proposés par les graduées en ser- vice à l'hôpital. En termes heureux

santes y répondirent.

vrait en être ainsi puisque nous SOM- mes en majorité dans la région et il ferait bon d'y entendre le verbe fran- çais et de lui donner une petite chan- ce de concourir aux plus hauts hon- neurs attribués au mérite. Nous 50mM- mes convaincus que nous avons ä&s- sez de bon matériel pour qu'une ins- titutrice de langue française et des élèves de langue française remportent cette coupe, signe de la suprémacie! A bon entendeur, salut! Léo Belhumeur, sec. général.

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